Qui poursuivra le Planning pour sa propagande pro-mort ? En effet, la loi Veil stipule (article 10 de la loi du 17 janvier 1975) :
"Seront punis des mêmes peines [emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 2.000 à 20.000 F ou de l’une de ces deux peines seulement] ceux qui, par un moyen quelconque, sauf dans les publications réservées aux médecins et aux pharmaciens, auront fait de la propagande ou de la publicité directe ou indirecte concernant soit les établissements dans lesquels sont pratiquées les interruptions de grossesse, soit les médicaments, produits et objets ou méthodes destinés à procurer ou présentés comme de nature à procurer une interruption de grossesse.
" En cas de provocation, de propagande ou de publicité au moyen de l’écrit, même introduit de l’étranger, de la parole ou de l’image, même si celles-ci ont été émises de l’étranger, pourvu qu’elles aient été perçues en France, les poursuites prévues aux alinéas précédents seront exercées contre les personnes énumérées à l’article 285 du Code pénal, dans les conditions fixées par cet article, si le délit a été commis par la voie de la presse, et contre les personnes reconnues responsables de l’émission ou, à leur défaut, les chefs d’établissements, directeurs ou gérants des entreprises ayant procédé à la diffusion ou en ayant tiré profit, si le délit a été commis par toute autre voie."
Michel Janva (merci à FC)
16h00 : Réponse : Personne. Ces dispositions de la loi Veil ont été abrogées par la loi Aubry qui, après la loi Neiertz, aggrave ‘"l’entrave à l’IVG" en y incluant les "pressions morales et psychologiques".