Françoise Imbert, responsable du Planning familial de Montpellier, révèle que, faute de crédits, son association a suspendu la plateforme téléphonique régionale d’information sur l’avortement et la contraception :
"En 2010, on a eu 920 appels, surtout des jeunes filles, le chiffre est en progression de 20 % par rapport à 2009".
Parallèlement, le Planning devra réduire considérablement son activité sur ces territoires en raison de la chute des financements publics. La dotation de l’agence régionale de santé à la ligne téléphonique est ainsi passée "de 36 000 € par an à 20 000 € par an". En période de vaches maigres, cela paraît pourtant logique. Dominique Keller, directeur de la santé publique et de l’environnement à l’ARS, justifie :
"En 2011, on a majoré le montant de notre intervention globale auprès du Planning dans la région de 91 600 € à 95 500 € ".
Selon lui, la plateforme téléphonique "ne recevait qu’un ou deux appels par jour". Mais c'est aussi le manque de résultats, qui justifie la baisse des crédits par le conseil général de l’Hérault, selon Nadia Rachedi, la technicienne chargée du dossier au Département :
"En 2009, à peine 42 entretiens IVG ont été menés sur l’arrière-pays héraultais, il y a mieux à faire. Le dispositif est peu connu, mal employé, compliqué. Enfin, quand le Planning délivre des informations, ce n’est pas neutre."
JB
Cher Michel, le logo est-il bien celui du Planning Familial ?
Si oui, c’est assez surprenant, je trouve qu’il ressemble énormément à un embryon ou un foetus…
C.B.
Comment? Le planning familial ne croule pas sous
-les cotisations de ses membres
-les dons des innombrables personnes qui soutiennent son si remarquable travail?
Le Planning Familial manquerait-il de sympathisants spécialistes de “com” susceptibles d’assurer bénévolement les conseils en collecte de fonds?