Dans Le Figaro, Vincent Trémolet de Villers revient sur l’intervention médiatique du président hier, lors de la fête nationale :
Mais le plus frappant, le plus désolant aussi, ce sont les mots qui n’ont pas été prononcés. Quelques heures plus tôt, des gendarmes avaient défilé place de la Concorde, des soldats et des soignants avaient déplié un drapeau français. Trois couleurs qui disent la noblesse du service de l’État. Il y a quelques jours, Mélanie Lemée, gendarme de 25 ans, est morte pour avoir voulu, simplement, faire respecter la loi. Philippe Monguillot, chauffeur de bus, a perdu la vie pour avoir exercé l’autorité la plus infime : celle qui consiste à demander un ticket, le port d’un masque. Ni les journalistes ni le président n’ont songé à évoquer, hier, ces drames, symboles alarmants d’une violence qui partout s’installe, précipités tragiques de nos renoncements. Dans la surréalité médiatique, pas une minute pour cette réalité criante. La seule évocation de l’ordre public a concerné le délit de faciès. Comment s’étonner alors que la défiance redouble, que l’abstention galope ?
Meltoisan
Comment voulez-vous qu’une interview bien préparée, avec des questions filtrées et un couple paritaire d’interviewers politiquement corrects, il y ait la moindre surprise ou que les questions qui intéressent une majorité de français soient posées ?
Une phrase du Président résume toute son action :
« Cela ne va pas assez vite, je sais les attentes des associations… »
Les Assoces, pas les Français !
https://youtu.be/ojdZ7VGbqSw (à 18 :00)
Meltoisan
Selon l’interview en cours ce matin sur RMC (08h55), le problème serait le « délit de faciès » lors des contrôles de police. C’est Apolline de Malherbe (qui succède à Bourdin), et Mélenchon qui le disent, alors…
En ce lendemain de 14 juillet, on n’est pas près de trouver une solution aux vrais problèmes de la France et des Français ! Pas plus qu’il y a 15 ou 20 ans. L’état des lieux s’est même encore dégradé.
Faliocha
Le délit de faciès oui : «crève, sale Blanc ! »
F. JACQUEL
Saura-t-on jamais si les questions posées n’ont pas été préalablement soumises à l’approbation de l’Olympe ?
Le débat était tellement feutré que le doute est permis.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que, “tout petit déjà”, il a eu un très bon professeur de théâtre (qu’il a conservé à ses côtés depuis un quart de siècle). Il s’est d’ailleurs trahi quand il a reconnu avoir “franchi l’hémistiche du quinquennat”. C’est la grande tradition des alexandrins du Grand Siècle, plus qu’une gestion contemporaine du temps.
Reine Tak
Chacun sait que si ces journaleux sont en place, c’est qu’ ils ont dû prêter le serment d’hypocrites macroniques.
Les questions au président sont choisies par lui même ou par son professeur de théâtre, et après, il nous la joue commediante ou tragediante, selon les circonstances.
philippe paternot
blabla et aucune voie nouvelle décrite!
les coups en douce recommencent : exemple benjamin stora nommé pour faire le procès de la colonisation en algérie
Faliocha
On devrait faire un procès posthume à cette gendarmette qui, par sa mort, fait du tort aux immigrés musulmans