Lu sur Contrepoints :
"Idéalement, les prochains tours des élections occidentales – particulièrement les présidentielles en Amérique – seront centrés sur ce sujet. L’amaigrissement de l’État n’est pas un sujet de conversation facile. Mais il faut considérer l’alternative : un état toujours plus lourd, toujours moins de liberté et des impôts toujours plus lourds. Dans les années 1990, beaucoup fut fait sur l’idée que le capitalisme avait mis une telle empreinte que les États n’avaient d’autre choix que de maigrir et concourir et séduire pour obtenir les faveurs des entreprises. En fait les entreprises s’avérèrent plus loyales qu’envisagé – et l’État fit une dernière série de folies. Mais le talent et le capital deviennent mobiles ; la pression démographique des populations vieillissantes est en train de monter. L’État toujours grandissant ne peut continuer éternellement. Il s’arrêtera.