Dans un long post, Philippe Arino montre ce qui rapproche homosexualité et nazisme et écrit :
"[…] Maintenant, en ce qui concerne
l’homosexualité attribuée à Hitler et aux Nazis, je ne pense pas qu’elle
soit une invention délirante. Par exemple, rien que si nous regardons
la ville de Berlin en 1933, nous y dénombrons 130 bars homosexuels, …
c’est-à-dire plus qu’aujourd’hui à Paris ! En Allemagne, les idées
d’extrême droite et l’idéal homosexuel se marièrent très bien : pensons à
Adolf Brand (qui fonda la revue homosexuelle Der Eigene), à la Communauté des Spéciaux (Gemeinschaft der Eigene), à l’Association masculine allemande (Männerbund)
marquée par une esthétique-idéologie homo-érotique, à Hans Blüher qui
projette la création d’une société fondée sur un État viril. Dans les
camps de concentration et d’extermination nazis, l’activité homosexuelle
a bien existé. « Au camp de Gross-Raming, les kapos étaient à 90% des invertis. » (Christian Bernadac, Des Jours sans fin, 1976) ; « Quand
quelqu’un va s’attaquer à l’homosexualité sous l’Occupation, on va bien
rigoler ! J’ai commencé à travailler sur l’homosexualité à Ravensbrück…
Je peux vous dire… C’est une époque où il n’y a plus de frontières.
Tout est décuplé. » (Marie-Jo Bonnet, en conclusion de sa conférence « Violette Morris, histoire d’une scandaleuse » du 10 octobre 2011 au Centre LGBT
de Paris ; l’historienne lesbienne n’en revenait toujours pas de
découvrir le nombre de confluences entre homosexualité et nazisme, même
si elle ne s’est trahie qu’à la fin, car elle se gardait bien de faire
le lien !) ; etc. Le résistant alsacien Aimé Spitz interné au camp
alsacien du Struthof puis à Dachau assure que « les chefs de bloc et autres kapos étaient presque tous devenus homosexuels au cours de leur détention. » (Aimé Spitz cité dans Jean Le Bitoux, Les Oubliés de la mémoire (2002), p. 93)La recrudescence de la pratique
homosexuelle côté allemand pendant la Seconde Guerre mondiale est
confirmée par de nombreux sociologues et historiens : « Heinrich Himmler (1900-1945), le chef de la Gestapo, recrutait exclusivement ses subordonnés dans les milieux homosexuels. » (Jean-Louis Chardans, Histoire et anthologie de l’homosexualité (1970), p. 212) ; « Quant
aux généraux homosexuels de l’armée allemande, de l’époque hitlérienne,
leurs noms sont sur les lèvres de tous… Goering, Himmler, Reohm, et
même Hitler. » (idem, p. 217) ; « Si l’Occupation avait
radicalement supprimé la progression de la drogue en France, elle y
avait en revanche développé l’homosexualité. Assez répandue outre-Rhin,
la pédérastie s’étendit à la suite du passage des soldats allemands dans
notre pays. […] » (Jean-Luc, 27 ans, homosexuel, dans l’essai Histoire et anthologie de l’homosexualité (1970) de Jean-Louis Chardans, p. 86) ; etc.Comme je l’ai écrit dans le petit «
condensé » de cet article, et comme je le développe dans la partie sur
les dictateurs homosexuels du code « Homosexuels psychorigides » du Dictionnaire des Codes homosexuels,
l’hypothèse de l’homosexualité du Führer n’est pas non plus à écarter.
Elle est une réalité déjà iconographique, comme on a pu le voir dans la
première partie de mon exposé (et vous savez l’importance que j’attache à
cette phrase faite maison qui soutient qu’« il n’y a pas de cliché sans
feu »). Par exemple, en 1933, la revue Fantasio présentait déjà
Hitler comme une folle perdue. L’historien italien Eugenio Dollmann
aborde également l’homosexualité d’Hitler dans Roma Nazista
(1949). Pour ma part, j’ai fait l’effort de lire les deux pavés de la
biographie (2000) rédigée par l’historien Ian Kershaw – un ouvrage
complètement neutre sur la question de l’homosexualité du Führer –
; il ne fait aucun doute en effet que la vie d’Hitler comporte de
nombreuses coïncidences de l’homosexualité relevées dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels :
mère possessive, père tyrannique, profond isolement amical, vocation
artistique contrariée (Hitler est recalé de l’École des Beaux-Arts),
haine de son propre corps (il ne se mettait jamais en maillot de bain),
passion pour le cinéma (il avait sa salle de projection privée) et les
mythologies anachroniques (Wagner, Bavière, militarisme, etc.),
anti-catholicisme féroce, sensiblerie nostalgique et confusion de l’art
avec la vie (Herman Broch, dans son essai Création littéraire et connaissance
(1966), assure qu’Hitler était un fervent partisan du kitsch), goût
pour les corps athlétiques et les statues, aucune appétence pour les
femmes (le mariage in extremis avec Eva Braun n’a été qu’une couverture), etc. « En
ce qui concerne Hitler, il est quand même de nombreux témoignages qui
concordent pour assurer que les femmes ne l’intéressaient guère, comme
le prouverait l’absence dans sa vie de la moindre aventure amoureuse qui
ait eu un développement complet. » (Jean Boisson, Le Triangle rose (1988), p. 19)
Capitaine nemo
Alors là, vous faites fort! Merci au Salon Beige de nous révéler la simple réalité.
jejomau
Allo Bergé ? Allo ? Achtung !
Exupéry
Les communistes étaient bien conscients de cette proximité.
Dans un premier temps les soviets tolérèrent l’homosexualité, entre autre, parce qu’elle était couramment pratiquée dans la fameuse commune “Sorokine” dont la productivité était donnée en exemple, et qui dépendait en partie d’une solidarité homosexuelle (d’ailleurs très anti-femmes).
Mais dès 1934 Mikhaïl Kalinine signait des lois répressives qualifiant l’homosexualité de “crime social”(puni de 3 à 8 ans de goulag).
Ces mesures coercitives avaient été précédées de campagnes de diffamation à base raciste, l’homosexualité devenant dans le vocabulaire soviétique une “turpitude d’orientaux”. Mais la propagande contre les homosexuels s’exerça surtout par des analogies politiques sulfureuse en faisant un rapprochement avec les “mignons de Gœbbels” (qui étaient pourtant moins nombreux que ceux de Rhöm !)
Wilhelm Reich, (à l’époque très philo-soviétique) bien que ne condamnant pas l’homosexualité, ne peut s’empêcher, en 1932, de lui imputer une regrettable orientation politique : ” Il ne faut pas sous-estimer certains aspects sociaux négatifs liés à l’homosexualité. Cette dernière joue en particulier un rôle non négligeable dans les milieux politiques réactionnaires, dans les cercles d’étudiants nationalistes, parmi les officiers des forces armées… ”
Gorki n’est pas en reste, dans un article sur “l’humanisme prolétarien”, écrit en 1934, il fulmine contre l’homosexualité qui, plus que bourgeoise et réactionnaire, lui apparaît liée au fascisme : ” Dans les pays fascistes, l’homosexualité ruineuse pour la jeunesse, fleurit partout impunément […] Il y a déjà en Allemagne un slogan : “extirpez l’homosexualité et le fascisme disparaîtra”.
Ce jugement s’explique parce qu’à cette époque les meilleurs défenseurs du nazisme étaient encore les trois millions de S.A. (Sections d’Assaut ou Chemises brunes). Leurs mœurs sexuelles fréquemment “particulières” (Ernst Röhm en tête) et leur fanatique brutalité en faisaient l’équivalent moderne des Janissaires.
(Extrait de “Révolution permissive et sexualité” A. Bergevin, Fr.-X. de Guibert, 2003. (épuisé chez l’éditeur, mais l’auteur en a encore qq exemplaires, je crois)
tiber
Hilter était gay friendfly !
Les homos ne sont pas a la fête ces derniers temps. Ils devraient remercier l’ami socialiste.
jb
Boum! n’est pas? J’en prend acte. Et si tout cela est vrai….Mon grand oncle ne sera pas déçu que j’arme et “claque” à nouveau son 45 comme il ‘a fait au bunker de l”‘immonde”. Mes GP (RIP) apprécieront la mesure, dont l’un pointait le souffle de certain “380”, et l’autre ” sabre au Clair” en France, ne pouvait imaginer cette décadence…
Mais d’ici là, restons calme et NLR
blh
je ne peux m’empêcher de revenir sur cet article car, en arriver à prendre Bernadac et autres pour références sur le nazisme est pour le moins tendancieux, pour ne pas dire rigolo.
Dommage, car tout ce qui concerne la famille est remarquable.
Tonton Jean
et après cela , on qualifie encore Hitler et son régime National-Soclialiste d’Extreeeeme droite!
Y-a-t-il une différence entre le regime allemand des annnées 1933-1944 et le régime fran,çais de 2012 à …..?
Logorrhée
Quand on voit l’attitude de Monsieur Gerbé qui peut inviter sur ses blog à des attentats terroristes de manifestants pacifiques, inciter à la haine et s’étonner, s’insurger quand le peuple réagit à la haine de toutes ses innombrables provocations, il y a en effet quelques chose du mégalo dictatorial qui se prend pour le roi du monde…De là à analyser la dictature…
De fait aussi la dictature instaure le culte de la haine de la différence, le culte de la pensée unique, et veut détruire les cultes qui prônent l’amour et le respect de l’être humain en tant que créature divine sacrée…
CQFD non?
Lionel D
Cet article de Philippe Arino, frise le ridicule le plus absolu. Il est dommage que Le Salon Beige reprenne de telles élucubrations. Soyons sérieux, je sais bien que le nazisme est responsable de tous les cataclysmes et de toutes les déviances, mais en faire un élément avancé de la culture gay, c’est tout de même particulièrement fantaisiste.
A trop vouloir prouver, on arrive à l’inverse de ce que l’on souhaite obtenir.
Ainsi, prétendre qu’Hitler était homosexuel ne repose sur rien, il n’a en effet probablement pas eu de relations très poussées avec les femmes, mais pour la simple raison qu’il se considérait marié à l’Allemagne.
Le cas de Goering, présenté lui aussi comme homosexuel, est encore plus délirant. Le n°2 du Reich a été marié deux fois, à Karin Von Fock, l’amour de sa vie jusqu’en 1931, pour qui il érigea le mausolée de Karinhale, puis avec l’actrice Emy Sonneman.
Himmler était lui aussi marié et n’avait pas de liens homosexuels notoires.
Quant à l’argument des 130 bars homosexuels dans le Berlin de 1933, cela ne prouve rien, Hitler est arrivé au pouvoir fin janvier 1933, presque tous ces bars ont été fermés dans le courant de l’année 1933.
Lolo
et les triangles roses ?
Fleur
Quelle époustouflante ressemblance entre les deux personnages : le portrait d’Adolf est à gerber !
Sans rire !
Nicole
“les idées d’extrême droite et l’idéal homosexuel se marièrent très bien ”
Sauf que le National SOCIALISME était SOCIALISTE …
H5N1
D’accord avec Lionel D.
Laissons les nazis aux années 30 et 40.
Pas besoin de ça pour ne rien lâcher.
Il est devenu insupportable de voir nos opposants nous comparer avec des groupes, des personnes d’un autre siècle.
Gardons nous bien d’en faire autant.
Exupéry
@Lionel D
Je ne crois pas plus que vous à l’homosexualité d’Hitler ou à celle de Goering, mais l’argument du “mariage” est faible ; a cette époque quasiment tout le monde était marié, même les hommes ayant des tendances bisexuelles.
L’article de Philippe Arino, contient des erreurs, mais je ne pense pas du tout qu'”il frise le ridicule le plus absolu”.
Au demeurant si cette collusion entre homosexualité et fascisme est un fait historique, bien repéré par les soviétiques de l’époque, cette corrélation est conjoncturelle, et il n’y a évidemment aucune tendance fasciste ou nazie inhérente à l’homosexualité.
En revanche, la psychologie actuelle reconnait qu’un rapport déficient ou négatif avec le père se rencontre souvent aux racines de l’homosexualité. Ce “manque”, cette blessure, conduira souvent les homosexuels à rechercher ailleurs l’image symbolique du père et de son aura, y compris dans la dimension de soumission à son autorité. Certains seront ainsi tentés d’adhérer à des mouvements ayant une image “virile”, dirigés par un “chef” autoritaire. Plus simplement certains seront tentés par l’engagement dans des troupes d’élites où l’homosexualité est souvent endémique.
DUPORT
La désinformation continue, colportée par des gogos, malgré l’évidence.
Le fascisme est né en Italie du PARTI SOCIALISTE italien avec le SOCIALISTE MUSSOLINI
Le NAZISME (national SOCIALISME) est né en Allemagne avec le PARTI SOCIALISTE Allemand et son responsable SOCIALISTE…
L’URSS est bien l’union des républiques SOCIALISTES
La chine COMMUNISTE c’est du pareil au même
Je peux aussi rajouter, la Corée, le Vietnam etc. … (La liste est longue)
L’extrême droite n’existe pas et n’a JAMAIS existé pour la simple raison qu’il n’existe pas d’idéologie à droite mais une multitude de modes de pensée c’est à dire TOUS LES SYSTEMES DE PENSEE ne relevant pas de l’idéologie de gauche laquelle repose essentiellement sur le mensonge et la désinformation.
Le terme extrême droite est une de ses créations pour rejeter ses propres turpitudes sur le camp adverse et tenter de se dédouaner du FASCISME et du NAZISME.
Elle pousse le cynisme jusqu’à nommer ses milices fascistes les “antifascistes”.
C’est tellement énorme que l’on se demande comment une personne censée et normale peut gober tout cela.
Y compris M. ARIÑO que par ailleurs j’apprécie pour ses courageuses positions.
Et pourtant cela dure depuis des décennies !!!!!!
La collusion homosexuelle avec le socialisme est évidente et le nazisme étant socialiste il n’y a AUCUN SCOOP la dedans.
harper
@ duport
le nazisme était un socialisme (au moins jusqu’en 34)….mais de droite : vous mélangez tout (sans doute un peu volontairement):
Le socialisme de gauche (en théorie, dans la pratique ils font l’inverse comme en URSS) est pour l’égalité, la lutte de classe…
Le socialisme de droite est contre la lutte des classes (corporation) ne croit pas en l’égalité des races, hommes….
Daquin
Lächerlich.
Seul Lionel n’est pas dupe ? Eh bien…
jacky.a
Merci au Salon Beige…
Ces infos sont importantes car elles soulignent la réalité mortifère que Monsieur Hollande et ses comparses installent en France.
La démarche de cette politique Mondialo-Socialiste…n’est ni plus ni moins que la mise en œuvre de la philosophie de Mein Kampf revue et corrigée par le Mondialo-Socialisme.
Un “remake” inversé qui transpire les fumées de satan!
– l’obligation d’assimilation culturelle…
– le renouveau Mondialo-Socialiste teinté de revanchisme,
– l’obligation par la loi et par l’impôt que tout Français doit adhérer…
– la dénonciation de la vision chrétienne du monde comme pernicieuse…
– l’ objectif primordial : écraser la France opposée aux « bien pensants »…
– Le métissage est une autre façon de les neutraliser…
Marcos
Frigide Barjot, fondatrice de l’humanité durable, Xavier Bongibault, fondateur de Plus gay sans Mariage, Laurence Tcheng, présidente de la Gauche pour le mariage républicain, Philippe Arino, christianisme et homosexualité, Bergé, le milliardaire homo, Karoutchi et Delanoé, les politiciens qui ont fait leur coming out, la droite forte, les cadres du FN, une palanquée de journalistes, politiciens, ecclésiastiques, sportifs, gendelettres, etc…. Pas besoin de remonter à Roehm et à Adolf H. Eva Braun était plutôt belle fille, pas androgyne pour deux ronds. Et elle est morte avec Adolf. Je n’irai pas à la conférence de Ph Arino.
DUPORT
@harper
C’est vous qui mélangez un peu tout pour faire prendre les vessies pour des lanternes.
Le socialisme de droite ! On croit rêver ! C’est nouveau ça viens de sortir ?
Toute cette hydre idéologique n’est que de gauche, intrinsèquement perverse. Sa seule constante est l’opposition systématique à l’humain, à la vérité et à l’ordre naturel. On dresse les classes les unes contre les autres ou les races les unes contre les autres ou les peuples les uns contre les autres ou les musulmans contre les chrétiens…
BERT
Lire “le salut vient des juifs” de Roy H. Schoeman, rabbin américain converti au catholicisme, traduit par Judith Cabaud aux Éditions François Xavier de Guibert. Un chapitre entier est consacré, avec toutes les références et citations nécessaires sur l’homosexualité des chefs nazis.
N’en déplaise à Lionel D.