De Robert Redeker :
"La burqa est un signe politique bien plus que religieux. Toute politique passe par une sémiologie, une manipulation des signes. Arme psychologique aux mains de l’islam politique, autrement dit l’islamisme, la burqa fait figure d’élément de propagande : montrer aux foules que l’islam politique est bel et bien présent, au coeur du monde occidental, qu’il s’étend de façon irrésistible.
Dans cette perspective, la burqa est aussi un marqueur de territoire : montrer aux autochtones que leur territoire ne leur appartient plus totalement. Donner une visibilité à l’islam politique, tel est le sens de la burqa. Défendre et développer le port de la burqa s’inscrit dans une stratégie : rendre visible l’islam politique. […]
Certains signes religieux soulignent la foi, l’accompagnent dans l’espace public, réussissant à donner un vêtement à l’âme, redoublant la visibilité de la personne, de son corps, de son visage, par la visibilité de sa spiritualité. La kippa, la croix chrétienne, le costume d’un moine ou d’une moniale, et même le hidjab (le voile ou foulard musulman qui ne cache pas le visage) y parviennent. La burqa, au contraire, ne souligne rien : elle élimine la femme du regard d’autrui, la désincarne radicalement pour ne laisser paraître qu’une terrible abstraction, celle du pouvoir temporel d’une idée délirante. Bref, la burqa déspiritualise autant qu’elle désincarne."
Bertrand
Si à cause du port du voile, vous ne trouvez pas de travail, acceptez-en les conséquences. A savoir, pas de revenus. Quand on saute du 5e étage, on connait les conséquences. C’est la même chose avec le voile.
Ahmed Aboutaleb, maire de Rotterdam – Journal Bndestem, 27 janvier 2008
Personne ne veut d’une travailleuse en burqa. Enlève ta burqa et va chercher du travail. Si tu ne veux pas, c’est d’accord. Mais pas d’allocation chômage. Ahmed Aboutaleb, maire de Rotterdam, avril 2006