Le Docteur Jean-Pierre Dickès, Président de l'Association Catholique des Infirmières, Médecins et Professionnels de santé, est interrogé par LCI :
"Je constate que plus le préservatif est utilisé et plus il y a de malades du sida. Il n'y a qu'à regarder la courbe des ventes des préservatifs et celle du nombre de malades du sida pour voir qu'elles suivent la même progression. C'est donc bien la preuve que son utilisation aggrave le problème.
Le préservatif donne une fausse sécurité aux gens. Ils pensent qu'avec les préservatifs ils peuvent aller à droite et à gauche et cela sans danger. Mais c'est faux, selon un rapport de l'Académie française de médecine, 4% des personnes qui utilisent les préservatifs sont destinées à être infectées par le sida. C'est monstrueux de laisser faire ça. Le taux d'échec de cette technique est élevé et pourtant on continue d'en faire sa promotion."
On lira avec intérêt ce document de la Congrégation pour la famille sur la non-fiabilité du préservatif. Enfin, dans le rapport de l'Académie de médecine de 1996 (voté à l'unanimité) mentionné plus haut, on peut lire (p.46-47):
"La seule attitude responsable de la part d'un homme séropositif est en réalité de s'abstenir de tout rapport sexuel, protégé ou non, avec un sujet sain.[…] L'affirmation mille fois proclamée […] de la sécurité totale apportée en toutes circonstances par le préservatif, est sans aucun doute à la source de très nombreuses contaminations dont on se refuse actuellement à trouver l'origine."
Jean Theis
Ces études sont parfaites mais anciennes. On nous rétorquera qu’on a fait des progrès depuis 1996.
[Ben non : on n’a pas trouvé de vaccin !
MJ]
Bernard S
“4% des personnes qui utilisent les préservatifs sont destinées à être infectées par le sida.”
Comme statisticien, je trouve cet argument très faible. En effet, dans la population de ceux qui “butinent” à droite et à gauche, si 4% des utilisateurs finiront par avoir le SIDA, 100% des non utilisateurs l’attraperont.
Je suis d’ailleurs surpris de la faiblesse du chiffre de 4%, car je croyais le préservatif beaucoup moins efficace en matière de contraception, alors que les spermatozoïdes sont beaucoup plus gros que le virus VIH.
Je pense qu’il vaut mieux mettre en avant le succès des pays qui promeuvent la fidélité conjugale.
[Il s’agit de 4% de risque à chaque fois, et non une fois pour toute. C’est-à-dire que c’est vraiment la roulette russe.
Effectivement, d’autres études évoquent 30% d’échec.
MJ]
Marc
Il est admis que le taux de risque de grossesse avec utilisation de préservatif comme contraceptif est d’environ 5%, taux pouvant aller jusqu’à 15% pour les premières utilisations.
C’est la raison pour laquelle le préservatif n’est pas recommandé comme contraceptif sûr.
Le virus du sida est 450 fois plus petit qu’un spermatozoïde.
Sans commentaire.
eveno
@Jean Theis. Il est clair qu’un risque de 4%, face à un risque de 100%, le choix s’impose. Mais la problématique est autre : le discours ambiant invitant à l’usage du préservatif, ne fait jamais mention de ce risque de 4%. L’usage du préservatif est présenté de telle sorte que l’individu acquiert l’assurance que cet usage constitue un moyen sûr à 100%.