Voici le courrier envoyé à tous les étudiants de l'Université de Toulouse.
Les cours sont donc annulés par le président d'université de Toulouse II, pour faciliter la préparation et la participation aux manifestations….contre la loi travail (El Khomri). Même les professeurs qui le souhaiteraient ne sont pas autorisés à maintenir leur cours….
poulakia
Tout simplement magnifique Et que dire de la phraséologie, de l’orthographe ….
Bref, un bon président nommé à ce poste non pour ses compétences mais bien pour ses amitiés ….
senex
au labo de minéralogie, on peut se fournir en pavés, au labo de chimie apprendre les explosifs, à la biblio, relire la collection complète des œuvres de Cohn- Bendit,et autres ….etc
Le chaos, vite…
LB
Ben! Normal vu le nom de l’université…
Monique
Rappelons au président d’université de Toulouse qu’El Khomri n’est qu’une potiche. Elle n’est là que comme prête nom, cachant les ordres de Bruxelles (c’est à dire des USA) pour préparer la venue du Traité Transatlantique.
Il n’y a qu’un moyen de refuser cette loi, quitter l’U.E. . La France doit retrouver sa souveraineté et n’accepter qu’une Europe confédérale.
Il est très étonnant de voir que le milieu universitaire ne semble pas l’avoir compris. Il est vrai que nombreuses sont-elles aujourd’hui à être financées par une multinationales. Un prof d’éco par exemple est devenu aussi crédible qu’un conseiller médical du ministère de la Santé ! Et c’est peu dire !
Entrepreneur
Banalisation = rendre normal, retirer son caractère exceptionnel. Un jour normal, pour l’université de Toulouse, c’est qu’il n’y ait ni cours, ni examen …
saytasset
Vu les débouchés offerts par l’Université, ça ne va pas troubler le lent naufrage de notre pays.
Nos universités ne valent plus grand chose, elles ne concurrencent plus guère les grandes universités étrangères, ce ne sont que des fabriques de fonctionnaires et de chômeurs de plus.
Misérable et pathétique.
jib
il s’en fout, il fabrique des futurs chômeurs qui veulent seulement ne pas travailler, donc son attitude est parfaitement logique !
FAC dépotoire, ce petit monsieur est donc à la bonne place…
bxl
En Quel-le langu(e) est-ce écrit’e ?
Cela me rappelle le fabuleux roman de Keyes, Des Fleurs pour Algernon.
jpr
Ce courrier sexiste est une honte !
Alors que tout commençait lgbtiquement très bien [on y parle des salarié-es, des privé-es d’emploi(-es ?), des étudiant-es, des lycéen-nes, des retraité-es], soudain, le deuxième paragraphe révèle le machisme, l’intolérable sexisme misogyne du président d’université : “les personnels et les étudiants… pourront participer aux débats et aux manifestations”. Et pourquoi pas les personnel-les et les étudiant-es, je vous le demande ?
Il est probable que le président est bien encarté au PS (ex-SFIO) et membre du Grand Orient de France ; il a ainsi la nostalgie de l’époque où ces deux officines refusaient que soit accordé aux femmes le droit de participer au débat public ne serait-ce qu’en glissant de temps en temps un bulletin dans l’urne, exercice dont on sait pourtant depuis longtemps qu’il est à la démocratie ce qu’un journaliste de France-Info est à l’objectivité.
En effet, pourquoi les personnel-les et les étudiant-es n’auraient el-les pas le droit d’aller el-les aussi se frotter aux crs-es ?
SUD
Les médias nous ont informé que sous le régime de l’état d’urgence, les manifestations sont interdites ! Est-ce une information erronée?
Les agents de l’état ne sont-il pas tous soumis à un devoir de réserve et à la fidélité aux institutions ou à quelque chose qui s’en approche ?
Certains n’y sont peut-être pas contraints? À voir.
Godefroid de Couillons
Complètement d’accord avec Monique.
Ce projet de loi et les réactions qu’elle suscite ont au moins le mérite de mettre en évidence les contradictions et l’absurdité du système.
Il est à présent tout à fait clair que la seule solution est de quitter l’Union européenne.
Ceci étant, il n’et pas déplaisant de voir les requins se manger entre eux.
Irishman
Lamentable, scandaleux, mais hélas tellement normal dans notre pauvre France aujourd’hui !
Je demande pardon à La Fontaine, mais j’ai envie d’écrire :
“Et que faisiez-vous, au printemps ?
– Je manifestais, ne vous en déplaise.
– Vous manifestiez, j’en suis fort aise ! Eh bien, chômez maintenant !”
MEIERS
Lorsque l’on voit le contexte d’un président d’université annulant les cours et incitant les étudiants et les personnels à aller manifester, on peut se demander si, en bon soixante-huitard, il est opposé à la loi-travail de Myriam El-Khomry, ou à la notion de travail elle-même! Dans ce dernier cas, indépendamment de la loi, celà serait autrement plus inquiétant pour l’avenir professionnel des étudiants. C’est un peu comme si un chef d’entreprise du privé donnait congé à son personnel pour aller manifester au lieu de travailler!