Vendredi, le président polonais Andrzej Duda s’est opposé à un projet de loi visant à libéraliser l’accès à la pilule du lendemain. La coalition au pouvoir depuis le mois de décembre avait en effet adopté un texte « visant à permettre l’accès libre à la pilule du lendemain à partir de l’âge de 15 ans ». A l’heure actuelle, elle ne peut être délivrée que sur présentation d’une ordonnance médicale.
Le communiqué présidentiel précise que le chef de l’Etat « ne peut accepter des solutions légales permettant aux enfants de moins de dix-huit ans d’avoir accès à des médicaments à usage contraceptif sans contrôle médical et sans tenir compte du rôle et de la responsabilité des parents », en vertu des « normes de protection de la santé des enfants ».
Ainsi, le président polonais demande au Parlement de réexaminer la loi sur les produits pharmaceutiques. Toutefois, il a indiqué être « ouvert aux solutions envisagées par la loi en question, en ce qui concerne les femmes majeures (âgées de plus de 18 ans) ».
Face à ce veto, le Premier ministre, Donald Tusk, a annoncé « lance[r] le plan B ». « Un règlement est en dernière phase de consultations », a indiqué vendredi la ministre de la Santé, Izabela Leszczyna. « Cette pilule sera disponible sur prescription pharmaceutique », délivrée par un pharmacien, à partir du 1er mai, a-t-elle précisé.
Thibaud
La France est le seul pays au monde à connaître la séparation des domaines de la loi et du règlement qui permettent d’éviter des absurdités de ce genre communes aux Etats-Unis où la même disposition ne pouvant être introduite par la loi est tout simplement introduite par règlement.
michounette
que cette pilule (sans lendemain pour les bébé à venir) soit délivrée avant ou après 18 ans, c’est toujours une atteinte à la vie.
Aujourd’hui, le président polonais fait la fine bouche mais demain il avalera le tout comme un bon dessert, on connaît la chanson.