Le 14 mai 2022, le monde a vu la Hongrie inaugurer la présidence de Katalin Novák, première femme à occuper cette fonction en Hongrie. Novák a ensuite fait une promesse qu’aucun autre chef d’État n’a jamais faite.
En tant que présidente, je renforcerai le peuple hongrois grâce à mes convictions personnelles. Par un ensemble de valeurs fondées sur le christianisme, en encourageant la transmission de la vie, l’éducation des enfants dans l’amour, la protection de la vie humaine et de la famille. Respect des uns et des autres, encouragement des faibles.
Un tel scénario aurait été impensable pendant les décennies de régime soviétique impie et anti-famille. Mais sous la direction de Viktor Orbán et de Katalin Novák, le pays connaît un grand réveil aux vérités fondamentales si longtemps réprimées par l’idéologie soviétique. Dans sa constitution de 2011, la Hongrie a fait un aveu étonnant sur le passé de la nation et ses espoirs pour l’avenir.
Nous considérons qu’après les décennies du vingtième siècle qui ont conduit à un état de décadence morale, nous avons un besoin constant de renouveau spirituel et intellectuel….. Nous sommes convaincus que nos enfants et petits-enfants rendront à la Hongrie sa grandeur grâce à leur talent, leur persévérance et leur force morale.
Comment réaliser un tel renouveau ? La Constitution ne laisse aucun doute :
“Nous considérons que la famille et la nation constituent le cadre principal de notre coexistence, et que nos valeurs fondamentales de cohésion sont la fidélité, la foi et l’amour.”
En conséquence,
“la Hongrie protège l’institution du mariage en tant qu’union d’un homme et d’une femme établie par une décision volontaire, et la famille en tant que base de la survie de la nation.”
Avant de devenir présidente, elle a occupé le poste de secrétaire d’État à la famille et à la jeunesse, puis celui de premier ministre de la famille du pays. Elle s’est également associée à l’Organisation Internationale pour la Famille, pour organiser le Congrès Mondial des Familles 2017 à Budapest. Dans une déclaration expliquant pourquoi la Hongrie parrainait le Congrès, elle a noté qu’”après 40 ans de dictature communiste” et “20 ans de transitions gouvernementales,… notre pays et le peuple hongrois se sont retrouvés en crise” et “nous avons décidé de reconstruire notre pays sur des bases solides.”
La famille est le berceau et le soutien de la vie, et il est de notre devoir de la protéger et de la renforcer….. Soutenir et renforcer les familles de manière continue permet la stabilité de notre nation….. Pour le gouvernement Hongrois, la famille est la pierre angulaire de notre choix de valeur et la ligne directrice de nos décisions politiques. La famille montre à quel point une nation est forte. Si les familles sont faibles, la nation l’est aussi. Si les familles sont fortes, une nation forte peut également être réalisée.
Lors du Congrès mondial de Budapest, le Premier ministre Orbán a annoncé une initiative dont il espère qu’elle aura un impact bien au-delà des frontières de la Hongrie.
Le gouvernement hongrois… à décidé que 2018 serait l’année des familles. Notre nouveau plan d’action, qui est si frais que l’encre n’est pas encore sèche, tel que nous l’avons adopté hier en conseil des ministres, n’est pas le premier du genre, ni même le dernier. J’espère sincèrement qu’il aura un impact non seulement sur la Hongrie, mais aussi sur toute la région.
Cro-Magnon
Hongrois rêvé !
brnoelperso
Que Dieu protège la Hongrie, et des dirigeants avisés !
LoloDJ
Le problème aussi, c’est la démographie de la Hongrie : avec un indice de fécondité de seulement 1,45 enfant par femme en baisse depuis 1956, un âge médian de 42,7 ans, une population en baisse depuis 1976, c’est totalement catastrophique. Donc là faudrait vraiment qu’ils se grouillent de faire des enfants parce que sinon ils ne pourront pas résister à la pression démographique immigrationniste qui ne manquera pas de frapper à leur porte.
Tout se joue par la démographie, c’est dommage que certaines populations sahariennes et subsahariennes l’aient si bien compris et nous si mal.