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Valeurs chrétiennes : Culture

Le principe de la mondialisation, c’est la négation du politique

Le principe de la mondialisation, c’est la négation du politique

C’est le résultat de l’analyse de Guilhem Golfin, qui vient de publier un ouvrage sur le sujet. Dans L’Homme nouveau, il explique :

La mondialisation, ce n’est pas seulement, ce n’est même sans doute pas d’abord, le rapprochement entre les hommes. C’est une organisation des rapports internationaux qui entend soumettre les peuples au diktat de l’économie libérale et capitaliste, et par ce moyen à la domination d’une ploutocratie. Loin de contribuer à enrichir les hommes de leurs différences, elle vise à uniformiser les conditions en généralisant la société de consommation et à faire fi de ces différences, selon le postulat d’un caractère interchangeable d’hommes réduits à leur utilité économique. Cette tyrannie profondément contre nature sera renversée, comme toute tyrannie, car le choix appartient aux peuples. Le problème n’est pas tant là que dans la conception de ce qui doit s’y substituer.

Et plus loin :

La « démocratie » est une grande imposture moderne. Tout peuple, en tout temps et sous toute latitude, a été gouverné par une minorité, la seule question étant qu’il le soit bien. Tel n’a pas été le cas, d’une manière générale, à l’époque moderne. La minorité au pouvoir s’est toujours comportée comme une oligarchie ploutocratique, pour laquelle le peuple n’a jamais été qu’une variable d’ajustement. De ce point de vue, la mondialisation ne fait qu’exacerber ce qui est une constante de la modernité politique : la minorité au pouvoir agit en fonction de ses intérêts, qui sont économiques, car l’argent est devenu le seul moyen du pouvoir à partir du moment où l’on a supprimé l’aristocratie, et avec elle le principe de l’honneur. Mais il y a plus grave encore : cette minorité, depuis la Révolution, s’est donné pour mission de réformer le peuple, comme si celui-ci était en soi une masse informe. C’est le rôle que jouent aujourd’hui les instances internationales.

La différence, et il est vrai qu’elle est de taille, c’est qu’en effet, dorénavant, cette minorité est internationale et mène une politique de l’extérieur, dont les États sont, pour une part au moins, les relais.

Interrogé par Philippe Maxence, il développe dans une vidéo de 25mn :

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