Selon Le Figaro, Éric de Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique sous contrat, tient à prendre une certaine distance vis-à-vis des récents propos de Mgr Cattenoz, l’archevêque d’Avignon, qui estime que la dimension catholique des établissements privés tombe "en déliquescence" :
"Nous devons être ouverts à tous les jeunes, quelles que soient leurs convictions religieuses. En revanche, tous les établissements doivent faire une proposition d’éveil à la foi".
L’école catholique est évidemment ouverte à tous, mais ceux qui font le choix d’y inscrire leurs enfants ne devraient pas avoir en outre à faire le choix de la participation à la "catéchèse". L’"éveil à la foi" ne devrait pas être une proposition mais être constitutive de l’enseignement catholique. En outre, et le sujet est lié, le reste de l’enseignement devrait être imprégné de culture chrétienne.
Éric de Labarre estime par ailleurs que "20 000 à 30 000 élèves" sont scolarisés dans des établissements catholiques hors contrat car leurs familles estiment insuffisante la formation chrétienne dans l’enseignement catholique. Il juge :
"C’est un signal d’alerte qu’il faut écouter, mais le repli sur soi n’est pas la solution."
Cette critique est facile : en quoi vouloir donner à son enfant un enseignement catholique est-il un replis sur soi ?