Le Dr Dickès relate le procès intenté par l'AFM au Dr Villette. Extraits :
"Le Dr Christian Doublier Villette a été inculpé pour avoir tenté de dissuader les dons au Téléthon qui d’ailleurs a fait une recette en recul de 4 % cette année. Il avait dénoncé la présentation d’un enfant appelé Bébéthon, comme possiblement guéri alors qu’il était le résultat d’une sélection par le diagnostic préimplantatoire. La partie civile représentée par le directeur de l’Association de la lutte contre la myopathie (AFM) lui reprochait la phrase suivante : «L’AFM ne soigne pas ses malades : elle les élimine…Hitler, dès 1933, ne faisait pas autre chose avec les malades mentaux…». Elle citait en diffamation l’auteur des ces mots diffusés par le site Internet de l’intéressé. Toute vérité n’est certes pas bonne à dire. […]
Je connaissais à peine Villette quand il m’a demandé de témoigner en sa faveur. Je n’ai pas voulu me défiler. Il fallait que soient réellement dites un certain nombre de réalités concernant l’AFM. C’était le 10 avril 2008. Villette voulait faire de cet épisode judiciaire le procès de l’eugénisme […] Ceci en tant que médecin, père de myopathe et grand-père de myopathe. Bien sûr je ne représentais que moi-même face aux juges. Mon fils aurait eu 30 ans en juillet prochain. […] Et l’arrivée du Téléthon a été pour notre famille un immense espoir. A coup sûr, les médecins qui s’occupaient de lui à Necker pensaient et affirmaient qu’un traitement de la maladie allait être trouvé dans les deux ans. Et ceci par la thérapeutique génétique. Or, 13 ans plus tard, notre enfant mourrait. […] En réalité, le Téléthon avait tout misé sur la recherche génétique. C’était une erreur stratégique. […] C’est alors que survient l’eugénisme. L’AFM, devant cet échec partait vers la dérive eugénique dénoncée par Villette. Chaque année elle proclamait à grand arroi des « virages fondamentaux » dans la connaissance de la maladie. Et à force de virer elle tournait en rond. La solution pour sortir de ce cercle vicieux était donc la suppression des malades ; laquelle rendrait inutile toute recherche sur la maladie. Ceci se faisant sur trois axes.
- Le premier était le diagnostic préimplantatoire (DPI) […] Progrès qui consistait à tamiser les embryons en se débarrassant de ceux qui auraient pu porter la maladie.
- Mais aussi en affinant le diagnostic prénatal (DPN) qui permet au nom de la loi de supprimer l’enfant dans le sein de la mère y compris la veille de l’accouchement. Lequel est déclenché. Dès que l’on peut, la fontanelle de l’enfant est crevée, le cerveau aspiré, la tête écrasée au forceps. Une boucherie dont l’AFM était désormais le régulateur.
- Le troisième axe était la recherche sur les cellules souches embryonnaires qui tue des embryons pour en extraire des cellules censées guérir un jour les myopathes. Or cette recherche ne mène à rien. […] Or l’AFM continuait de les subventionner. Pourquoi ? Ceci au nom de l’idéologie « génétique ». […] Cette idéologie qui stérilisait les recherches en France. Cette idéologie qui avait mené des recherches sur les gènes et qui maintenant s’orientait vers d’autres recherches qui ne menaient à rien.
Ma conviction était qu’il convenait de chercher des traitements de cette terrible maladie non pas en amont, mais en aval. La mucoviscidose, maladie génétiquement proche de la myopathie était soignée désormais par des antidépresseurs. Deux myopathies étaient soignées désormais par la cyclosporine, immunodépresseur anti rejet, utilisé notamment lors des transplantations d’organes. L’AFM se trompait et nous trompait. Et à la clé de ces erreurs, il y aurait la mort de notre petit fils Antoine. Un grand silence se fait alors de nouveau dans l’aula judiciaire. La Présidente pose alors une question.
– Sans doute voulez-vous dire que l’orientation des recherches de l’AFM aboutira à la mort de votre petit fils ?
– Oui, madame la Présidente. De lui et de tous les enfants qui ont été présentés lors du dernier Téléthon sur les plateaux de télévision et qui servent d’appelants à l’argent du contribuable.
– La partie civile a-t-elle quelque chose à demander au témoin ?
La partie civile baisse la tête. Ne répond rien. Une heure et demie plus tard, le Procureur plaidait la relaxe pour le prévenu, le Dr Doublier-Villette."
MJ
ANARD
C’est une belle victoire pour la Vérité.Nous sommes si souvent victimes de mensonges et de tromperies.Ainsi va la manipulation…Morale :toujours être sur ses gardes et ne donner que pour ce que l’on connaît bien……..