Le procureur général républicain du Kansas, Kris W. Kobach, poursuit Pfizer pour avoir “dissimulé des données sur les effets indésirables des vaccins covid 19”.
Alors que le développement du vaccin dit Pfizergate, qui verra la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen impliquée devant la justice belge en décembre dans la fameuse affaire de l’achat de doses pour l’Europe par SMS, se poursuit lentement sur le Vieux Continent, un procureur commence à demander des comptes au géant pharmaceutique pour son incapacité à divulguer l’efficacité et la sécurité du vaccin.
Le procureur a identifié six chefs d’accusation à l’encontre du géant Big Pharma, qui était le principal fournisseur de vaccins pour la plupart des États du monde lors de la campagne de vaccination de masse entre 2021 et 2022.
- Le premier chef d’accusation est celui d’avoir “trompé le public en prétendant avoir un vaccin Covid 19 “sûr et efficace”” ;
- le deuxième est celui d’avoir “prétendu que le vaccin était sûr tout en sachant que des effets indésirables se développaient, notamment des myocardites et des péricardites, des échecs de grossesse et des décès” et d’avoir “caché cela au public”.
- Troisième accusation : “Avoir déclaré que son vaccin était efficace, alors qu’il savait qu’il s’épuisait avec le temps et ne protégeait pas contre les variantes”. Ces informations ont ensuite été dissimulées au public.
- Le quatrième acte d’accusation concerne l’affirmation selon laquelle le vaccin aurait “empêché la transmission du Covid 19 alors qu’il savait qu’il n’avait jamais étudié l’effet de son vaccin sur la population”
- le cinquième concerne les activités de censure visant à empêcher le public d’apprendre la vérité : “Pfizer, dit le procureur, a pris des mesures pour censurer toutes les informations sur les médias sociaux qui mettaient en doute les affirmations de Pfizer”.
- Dans le sixième acte d’accusation, il est également possible de faire le calcul : “Les fausses affirmations de Pfizer concernant un vaccin “sûr et efficace” ont permis à l’entreprise de réaliser un chiffre d’affaires record d’environ 75 milliards de dollars en seulement deux ans”.
L’assignation comprend plus de 174 pages et a été soumise au public pour toutes les démarches juridiques.
Pfizer, pour sa part, s’est contenté de dire qu’il peut prouver en justice qu’il n’a pas connaissance des faits. Ce qui est certain, c’est qu’un juge devra maintenant se prononcer, et il n’est pas improbable qu’un effet boule de neige soit déclenché. Au cours de la présentation, le procureur général a d’ailleurs annoncé que de nombreux autres États américains organisaient de telles actions en justice. Le procureur a rappelé que 3,3 millions de vaccins Pfizer ont été administrés au Kansas, soit 60% de l’ensemble des vaccins administrés dans le pays.
Dans le volumineux acte d’accusation, les six chefs d’accusation sont développés de manière analytique et avec une solide documentation scientifique à l’appui.
A partir de 28 février 2021, Pfizer a conservé sa propre base de données d’effets indésirables, qu’elle n’a jamais divulguée. “À la fin du mois de février 2021 (alors que la campagne de vaccination ne faisait que commencer), poursuit M. Kobach, la base de données des effets indésirables de Pfizer contenait 158 893 effets indésirables et 1 223 décès survenus à la suite de l’inoculation d’un vaccin. Un tel nombre de rapports a obligé l’entreprise pharmaceutique à embaucher 600 personnes supplémentaires à temps plein et 1 800 autres pour la collecte et l’analyse des données. Kobach affirme que, pour cette raison, Pfizer était au courant en avril 2022 de “dizaines de milliers d’effets indésirables liés au vaccin Covid”.
Pfizer devra se défendre contre les accusations.