"[…] Pour les yeux avertis, le gender est propulsé dans le monde par deux courants, en apparence opposés, mais objectivement intéressés à l'avènement d'une nouvelle civilisation :
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un courant freudo-marxiste issu de la pensée d'un certain Herbert Marcuse qui a pénétré et pris le contrôle des réseaux d'experts de l'ONU depuis la chute du mur de Berlin,
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un courant ultra-matérialiste obsédé par l'argent qui voit dans la technicisation de la procréation une manne qui se compte en milliards, et plus encore…
Ces deux courants se retrouvent dans un objectif programmatique commun : faire imploser le couple homme-femme dont l'ouverture de la PMA pour toutes les femmes célibataires serait sans nul doute une étape essentielle. Cela amène une critique de fond sur l'orientation actuelle de LMPT qui se focalise sur la GPA alors que la PMA, qui serait d'un accès beaucoup plus facile pour de très nombreuses femmes, ouvre la porte à la mort culturelle du père ce dernier étant analysé par la pensée freudo-marxiste comme un parent répressif (par glissement idéologique c'est une forme de fascisme que porte le père pour cette pensée freudo-marxiste). Il n'est pas à douter que, étant donné la puissance des femmes lesbiennes dans les lobby féministe et LGBT, elles ont su imposer un débat orienté vers la GPA ce qui à, jusqu'à cet instant au moins, focaliser sur un enjeu certes important mais pas central dans le projet gender. Les femmes-lesbiennes qui tiennent les rênes du lobby LGBT de façon évidente, en plus de manipuler LMPT, manipulent aussi les hommes-gays en leur faisant croire qu'elles se battent autant pour la GPA que pour la PMA. Si encore une fois la PMA est essentielle au programme gender, la GPA présente beaucoup moins de caractère impératif pour le court terme et le moyen terme.
Complot ? Non, puisque tout est écrit.
Deux pro-gender français bien installés dans le paysage universitaire français déclarent dans des écrits récents la dimension subversive du gender… Mettons donc ici cartes sur table :
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un certain Sébastien PIMONT met les points sur les « i » en déclarant lors du colloque « Le genre, une question de droit » qui a eu lieu le 24 juin 2010 : « nous espérons que l’analyse en terme de genre jouera une fonction subversive, même si elle est toujours plus que cela : qu’elle aidera à « rendre visible » ce qu’on ignore ou ce qu’on cache, ce qui est impensée. » Ce propos a été tenu, et écrit, dans le cadre d'une présentation introductive faite par Sébastien PIMONT. Ce dernier est aujourd'hui doyen de la Faculté de Droit et d'Economie de Chambéry ce qui donne une idée de la capacité des pro-gender à être, sans les occuper toutes (loin de là), dans les sphères universitaires françaises à des niveaux parfois stratégiques. Lien vers le programme du colloque du 24 juin 2010 et la présentation que Sébastien PIMONT fait de ce colloque : http://www.fac-droit-savoie.fr/uploads/01-Pimont.pdf
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Proposant une analyse du colloque du 24 juin 2010, une certaine Laure Ortiz déclare : « Quoi qu'il en soit, ces propositions en tant qu'elles sont dérangeantes et subversives ont le mérite de tenir le pari de la revue Jurisprudence et d'ouvrir un immense horizon à la critique du droit. » in page 234 de la revue Droit et Société 80/2012. Accès à toute la note de Laure Ortiz : http://www.reds.msh-paris.fr/publications/revue/html/ds080/ds080-12.htm Madame Ortiz est aujourd'hui, et depuis l'été 2013, présidente de l'association Sciences po-Europe (ESoPA), qui réunit 6 IEP (Aix, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse). Profil complet de madame ORTIZ : http://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/ortiz-laure-559.html