Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Huit sénateurs argentins de la commission des lois qui en compte 15, ont rejeté le projet instituant le « mariage » gay et l'adoption homosexuelle déjà voté par la chambre basse. C'est un revers pour le gouvernement argentin et un désaveu pour les kirchneristes qui soutenaient le projet, leur ex-représentante, la sénatrice Bongiorno, ayant rejeté le projet contre toute attente, en compagnie d'un autre kirchneriste. L'un des autres kirchneristes présents, Guillermo Jenefes, a voté pour alors qu'il y est personnellement hostile. Si le projet de légalisation du « mariage » gay semble donc devoir être enterré, puisque c'est la décision de rejet qui sera d'abord soumise au vote des sénateurs le 14 juillet prochain. Si ce rejet emporte l'adhésion de la majorité, plusieurs projets proposant l'institution d'unions civiles seront examinés. "
Andrépaul
L’union civile, voilà la solution préconisée depuis 30 ans par les économistes libéraux (chef de file: Jacques Garello).
Ce qui permettrait à des frères et soeurs, amis, parents de vivre sous le même toit et de connaître le même statut juridique et matériel que les gens mariés. La connotation sexuelle n’ayant rien à voir dans ce processus.
Jeanne Smits
Votre remarque est bien sûr intéressante. Elle mérite à mon avis quelques précisions (je ne connais pas celles que Garello a pu y apporter), puisque le mariage, élément de construction de la société, antérieur à l’Etat, mérite la meilleure protection et les droits les plus étendus, à la fois pour protéger sa stabilité et à cause des services qu’il rend à la communauté pour la maintenir et la continuer.
L’union civile me paraît être plutôt un remède à l’excès de fiscalisme et à l’ingérence de l’Etat qui impose notamment en matière d’héritage une égalité éventuellement néfaste entre descendants et qui ponctionne de manière confiscatoire les transmissions de patrimoine en dehors de la famille en l’absence de descendants directs.
Dans le cas de cohabitants sous un même toit cela permettrait d’éviter la socialisation et l’étatisation de la prise en charge du survivant.
Mais observons aussi que dans la pratique, les divers contrats d’union civile existants visent des unions de vie affective et sexuelle. En France, l’accès au PACS est régi par les mêmes règles que ceux du mariage (consanguinité, mariage existant etc).
Amitiés
Jeanne Smits
Andrépaul
Je suis d’accord avec vous. Dans l’esprit de J. Garello il s’agit bien sûr de lutter contre le fiscalisme et permettre à des parents ou amis de partager une vie commune en l’absence d’aspects sexuels. Le PACS a fait le contraire et a mis en avant le côté “faux mariage”.
Pour nous catholiques, mariage civil ou pacs c’est un acte d’Etat Civil. Rien de plus.
Mais la mise en commun de biens matériels peut être une solution pour les personnes isolées.