A Malte, le Parlement de Malte a approuvé massivement hier le projet de loi sur le divorce, suite au référendum qui avait vu la victoire du oui à 53%. 44 parlementaires ont voté pour, 13 ont voté contre et 12 se sont abstenus. Le Premier ministre Lawrence Gonzi, qui a fait campagne contre l'introduction du divorce, a voté contre le projet :
"J'ai voté selon ma conscience et ma conscience ne me permet pas d'être un hypocrite, ou de me prononcer en faveur de quelque chose que je ne crois pas".
Ce projet de loi doit passer par une lecture finale la semaine prochaine avant d'être adopté.
"L'introduction du divorce dans les législations civiles a alimenté une vision relativiste du lien conjugal et s'est largement manifestée comme une « véritable plaie sociale ». Les couples qui conservent et développent les biens de la stabilité et de l'indissolubilité « assument (…) d'une manière humble et courageuse, la tâche qui leur a été donnée, d'être dans le monde un “signe” — signe discret et précieux, parfois soumis à la tentation, mais toujours renouvelé — de la fidélité inlassable de l'amour de Dieu et de Jésus-Christ pour tous les hommes, pour tout homme »."