Axelle Girard, directrice d’Educ’France, est interrogée dans L’Incorrect à propos de “l’école du futur” :
Qu’est-ce que ce projet d’école du futur ?
L’axe central de ce projet est la possibilité donnée au directeur de recruter eux-mêmes leurs enseignants selon le profil recherché, et de financer les projets pédagogiques correspondant. C’est totalement révolutionnaire pour l’Éducation nationale : enfin, on introduit quelque chose de nouveau ! J’ai peur que cela ne donne pas grand-chose mais cette « école du futur » essaye clairement de faire bouger un peu les choses dans l’Éducation nationale. C’est une expérimentation qui dure depuis maintenant neuf mois et que le président de la République souhaite généraliser à l’ensemble du territoire. C’est la raison pour laquelle il double l’enveloppe allouée à l’expérimentation : on passe des 2,5 millions d’euros prévus pour les cinquante-neuf écoles à Marseille, à 6 milliards. Indéniablement, il se passe quelque chose. Est-ce que ça va fonctionner ? Je ne sais pas, mais en tout cas ce projet a le mérite d’introduire un peu d’autonomie dans un système qui est aujourd’hui complétement grippé.
Croyez-vous que l’autonomie et la liberté des établissements soient vraiment les priorités actuellement pour répondre aux problèmes du système actuel ?
L’Éducation nationale est dans une situation tellement désastreuse qu’il faut de toute façon oser quelque chose. Il y a deux énormes problèmes : la chute vertigineuse du niveau global, relatée par toutes les études et comparaisons internationales, et un « laisser-aller » idéologique qui s’installe de façon préoccupante. Pour régler ces problèmes, il faut que l’école tienne debout avec des enseignants de qualité. Il faut donc remédier à la crise de l’attractivité du métier d’enseignant.
Pour résoudre tous ces problèmes, il faut bien commencer quelque part. Le « mérite » de cette école du futur est de s’attaquer au problème de l’école, ce qu’on n’a pas fait depuis très longtemps. On avait tous placé énormément d’espoir en Jean-Michel Blanquer mais il n’a pas amélioré la situation, et il y a eu des lois anti-écoles privées (en particulier pour le hors-contrat) et anti-instruction à domicile qui sont impardonnables. Or, les écoles libres et en particulier les écoles indépendantes hors-contrat sont des espaces de liberté et de résilience contre la dégringolade généralisée. S’il ne va pas répondre aux problèmes immédiatement, ce projet a donc le mérite d’encourager la liberté pédagogique, et d’affirmer que l’autonomie est la bonne voie. Nous sommes aujourd’hui dans un système sclérosé, très largement dans la main de syndicats de gauche et très virulents. Ce projet d’école du futur est un coup de pied dans la fourmilière. […]
zongadar
J’ai malheureusement oublié le nom de l’intervenante qui disait qu’il y avait deux systèmes en France que je reformule ainsi : un système abêtissant pour les gaulois, un système avec cours structurés pour les ‘zones…’.
Cet article semble complètement s’illusionner sur le profil de nos dirigeants actuels, destructeurs et diviseurs…..toujours suivre l’argent !
C.B.
Claude Meunier-Berthelot, probablement?
Chantal de Thoury
Reforme a observer, le Bon sens va t’il enfin faire comprendre a l’Etat que 1° il est necessaire de generaliser le chaque education nominal par enfant comme cela existe deja dans les attriburions locales ou nationales pour les cheques de centres de vancances pour les enfants .bons des conseils generaux, ou des allocations familiales…..
Les parents sont les plus aptes a choisir l’ecole de leurs enfants, s’ils sont aides par le cheque education fourni bien sur toujours par l’Etat en laissant la liberté de fonctionnement actuelle aux Ecoles sans discrimination autre que la verification normale que le cahier des charges soit respecté. c’est nettement mieux que la carte scolaire dictatoriale et pourra obliger les directeurs d’ecole a etre particulierement attentifs aux choix de leurs enseignants; il y a une condition primordiale pour cela c’est de defoncionnariser l’Ecole.
Les enseignants peuvent etre assimiles fonctionnaires pour les traitement mais ils n’ont plus “la securite de l’emploi”, désolé pour tous les profs Ui se la coulent douce et ne se reforment pas en cherchant l’excellence de leur enseignement ou meme simplement le bon sens educatif, en pensant qu’au pire , ils seront envoyes au placard dans un patelin isolé ; ils ne sont pas un BIEN; et encore moins pour les villages de nos campagnes.
Cette proposition de defonctionarisation partielle des fonctionnaires de l’education nationale est proposee par l’ALLIANCE ROYALE https://allianceroyale.fr/plateforme-politique/
depuis 18 ans. Elle est sage et aura pour effet de remonter les niveaux scolaires des enfants car un mauvais professeur enseignant est une plaie pour ses élèves.
Un directeur doit pouvoir , aidé en son Conseil par des parents d’eleves et en gardant la Charite par un certain nombre d’avertissements basé sur un constat pointu des causes qui amenent a mettre a pied ce professeur, etre a meme de pouvoir renvoyer un professeur sterile ou meme néfaste moralement si c’est vraiment le cas.
Pour éviter les problemes de guerres de religion, il y a un moyen tres simple qui a fait la preuve anterieure de son efficacité, ce fut l’Edit de Nantes. Cet edit de Nantes instauré par Henri IV permettait d’eviter que des groupes heterogenes ne se mettent a devenir un Etat dans l’Etat.
La Reine Isabelle 1er d’Espagne avait signe un arrangement similaire avec les 3 communautes chretiene , musulmane qui resterent apres la Reconquista et juive.
Curieusement ce furent les juifs et non les musulmans qui poserent probleme.
En France ce furent les protestants de la Rochelle qui eux poserent problème, puis tout se regularisa sans trop de heurts tellement queouis XIV abolit ledit Edit, Il serait peut etre tant de s’en reinspirer plutot que de se calquer sur les lois de 1905.
Mais pour cela il nous faudrait retrouver une democratie équitable non pas le systeme actuel mais base sur la democratie directe dans les 4 grands corps sociaux envoyant CHACUN un depute departemental (soient 4 deputes departementaux en tout a la region et a l’Assemblee Nationale..
Les 4 grands corps sociaux etant la Famille; les Salariés ; Les entrepreneurs economiques; les élus locaux.
AFumey
Rappelons que ce droit de recrutement est celui qui a été retiré subrepticement, progressivement, à l’enseignement privé, contraint désormais de passer par l’administration rectorale ou académique.
La seule véritable révolution serait de rendre aux parents le choix de leur établissement: leur captation actuelle autorise toutes les dérives. Dans l’ambiance délétère actuelle, les chefs d’établissement vont faire assaut de progressisme pour favoriser leur promotion.
Pauvres enfants…