La présidence française commence bien : le président Lech Kaczynski estime que le non irlandais a rendu le traité sans objet et ne veut pas ratifier le traité européen de Lisbonne. Il ajoute dans un entretien que
"l’affirmation selon laquelle il n’y a pas d’Union s’il n’y a pas de traité n’est pas sérieuse".
Le président polonais a mis en garde ses homologues européens contre une tentation d’isoler l’Irlande.
"Si on brise la règle de l’unanimité une fois, elle n’existera plus jamais. Nous sommes trop faibles pour accepter ce genre de solution".
Le parlement polonais a approuvé en avril la ratification du traité. Mais, selon la Constitution polonaise, c’est le président qui ratifie en dernier ressort les traités. Aucune disposition ne l’oblige, même si le Parlement le lui a demandé.
daniel
fallait-il tant de précipitation pour les faire entrer dans l’UE ? en tant que polonais je ne comprends pas cette obstruction systématique pour tout ce qui est européen ; il est vrai qu’à travers ce que j’entends en Pologne nombreux sont ceux qui regrettent le communisme qui leur assurait le travail et la protection sociale ; aujourd’hui il n’y a plus rien de tout cela et seuls les gens aisés peuvent se soigner ; nos dirigeants auraient été bien inspirés d’étudier les spécificités de ces pays afin de les préparer à entrer doucement dans une union que même les plus anciens ne comprennent plus .
Jean
Sarkozy va expliquer aux Polonais qu’ils comprennent mal le processus de ratification :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080701.OBS0964/paris_veut_avoir_des_discussions_avec_varsovie.html?idfx=RSS_notr