« En vérité, dès qu’on abandonne la boussole de la loi (morale) naturelle, avec son respect sacré de la vie innocente, on s’expose aux pires dérives de la culture de mort. Celle des « avortueurs » notamment devrait indigner nos éditorialistes tout comme celle des « pédomaniaques ». N’y a-t-il pas un point commun, par exemple, entre ces « pédomaniaques » et ces membres du Comité national d’éthique (sic) qui considèrent aujourd’hui les embryons humains comme un matériel disponible ? De la même façon qu’on ne peut être honnêtement contre la guerre quand on accepte le meurtre des enfants dans le sein de leur mère, on ne peut être honnêtement contre l’esclavage ou la torture quand on n’accepte de telles hypothèses de travail. Et on ne peut sincèrement s’opposer à la « pédophilie » quand on se réclame idéologiquement et institutionnellement de la révolution sexuelle, du Pacs et Cie…
Extrait du Livre noir de la culture de mort, de Rémi Fontaine, pp.151-152