L'obligation de quota devient une maladie. Mais c'est la discrimination "positive" voule par Nicolas Sarkozy (on attend toujours le quota de politiques de "droite" dans ce gouvernement).
Marie-Jo Zimmermann, députée UMP de la Moselle, et Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, défendent aujourd'hui devant les députés une loi qui imposera en six ans un quota de 40% de femmes dans les conseils d'administration des sociétés cotées. Pour atteindre l'objectif de 40%, Marie-Jo Zimmermann observe qu'il va falloir trouver 1.350 femmes cumulant deux mandats ou 555 cumulant cinq mandats.
Sicaire Etienne
Magnifique cette politique qui montre, en l’institutionnalisant, que les femmes ne peuvent pas réussir sans les quotas. Copé est il misogyne ?
Tonio
Cela aura au moins un avantage : rajeunir les CA.
Car le problème de la présence des femmes dans les CA est avant tout un problème de présence des femmes dans les promotions d’écoles de management en âge d’être aux commandes des grandes entreprises.
Olivier Saumur
Copé pourrait s’appliquer cette règle à lui même et à l’UMP : 40% de femmes élues députés ou sénateurs (actuellement on les met sur les circonscriptions où elles sont sures d’être battues : la grande classe !), 40% des ministres, un homme chef d’Etat, une femme 1er ministre (et inversement), etc, etc.
Et pourquoi 40% et pas 50%. Et pourquoi pas 10% de noirs ?
Humour potache exclus, on peut se poser la question de l’objectif ? est-ce un atout pour une entreprise ? Dans ce cas là, laissons les entreprises qui mettent des femmes aux postes à responsabilité profiter de leur avantage.
Je pense effectivement que c’est un atout pour une entreprise et que le problème n’est pas dans la parité homme – femme : elle est dans l’archétype des personnes éligibles à ces fonctions de “board” des plus grosses entreprises. Ils sont “consanguins” et s’élisent entre eux. Si les femmes qui y sont ajoutées sortent du même moule, l’intérêt est nul. (ça nous ramène d’ailleurs à la remarque de Tonio : les boards vont se féminiser – et se rajeunir – quand les promos réellement mixtes des plus grandes écoles vont arriver à l’âge d’être dans ces “boards”).
De tout ceci, Copé se contre-fout vraisemblablement : il a simplement trouvé un cheval de bataille médiatique et facile à enfourcher et auquel il n’est pas possible de résister – quel élu accepterait de passer pour misogyne? En plus, comme l’idée de mettre plus de femmes dans les boards est dans l’air du temps, il aura beau jeu de pointer du doigt dans quelques années le beau bilan de l’idée qu’il aura lancé, lui.
PS : c’est amusant de pousser partout à la parité homme – femme et de la combattre dans le seul endroit où elle est parfaitement respectée : le couple !
Vincent
Je suis pour l’instauration de 2 quotas: 0% d’enfants tués dans le ventre de leur mère et 0% de personnes assassinées à l’hôpital ou ailleurs sous le prétexte faux qu’elles n’auraient plus de vie digne.
AncillaDomini
Si l’on étendait la mesure (soyons fous), cela signifierait que 80% des femmes devraient travailler pour remplir les quotas.
“Arbeit macht frei”, il paraît.