Et comme le fait remarquer Yves Daoudal, il ne s’agit pas de députés en marge de l’UMP :
"C’est Jean-François Copé, président du groupe UMP, qui déclare :
«Le Grenelle de l’environnement a été l’exemple de ce que nous ne voulons pas. On n’a pas digéré d’en être les oubliés. Il ne faut pas que cela se reproduise avec le rapport Attali. Nous ne sommes pas dans l’optique du tout ou rien mis en avant par l’ancien sherpa de François Mitterrand.»
Et c’est Jean Leonetti, vice-président du groupe, qui ajoute :
«Il serait catastrophique que le Parlement se voie imposer un paquet global dans lequel il n’y aurait pas de droit d’inventaire.» Un paquet dans lequel figurent «quelques provocations très négatives», et des propositions «inacceptables».
Le président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer, affirme de son côté qu’il ne faut pas «tout prendre d’un seul coup» dans le rapport, et il a demandé aux présidents des six commissions permanentes d’«évaluer» les conclusions d’Attali. Même le porte-parole de l’UMP, Yves Jégo, ne craint pas de contredire aussi bien Sarkozy qu’Attali en disant que «tout n’a pas vocation à être repris»…"
Nicolas Sarkozy avait assuré à Jacques Attali : «Ce que vous proposerez, nous le ferons.»