L'IREF s'inquiète de l'accroissement de la dette publique :
"Ce 23 mai 2018, à l’occasion de sa présentation du rapport de la Cour des comptes sur l’exécution du budget de l’État, Didier Migaud a synthétisé la situation budgétaire de l’Etat au 31 décembre 2017 :
• le passif total est de 2 178 Md€ ;
• le total des actifs atteint 979 Md€ ;
• les engagements hors bilan de l’État s’élèvent à 4 166 Md€, dont la moitié correspond aux retraites civiles et militaires.La situation nette, fortement négative, s’établit donc à -1 260 Md€ fin 2017, soit quatre années de produits fiscaux, contre seulement deux fin 2006 !
La Cour est très sévère sur les conditions d’élaboration et de gestion du budget : sous-évaluations manifestes de crédits, crédits non consommés et en report trop importants, faiblesse du pilotage, une forme de détournement de la mise en réserve de crédits, des indicateurs de performance insuffisants… Mais elle dénonce surtout la hausse continue des dépenses.
Grace à une croissance plus forte que prévu en 2017, les recettes de l’État se sont établies à 249,3 Md€, en hausse de 14,4 Md€ par rapport à 2016 et de 5,5 Md€ par rapport à la loi de finances initiale. Mais, note la Cour, les dépenses de l’État ont également connu une progression rapide, trop rapide. Les budgets des ministères, hors charge de la dette et pensions, ont connu une hausse inédite depuis 2007 : à 13,6 Md€, soit 6,2 %, à périmètre constant. Les dépenses de personnel, hors pensions, ont augmenté de 4 %, soit plus qu’au cours des six dernières années cumulées. Les dépenses de fonctionnement augmentent, quant à elles, de 4,7 % à périmètre constant (hors recapitalisation d’Areva). […]
Le déficit représente plus de 20 % des dépenses nettes du budget général et il est supérieur de près de 22 Md€ au niveau qui permettrait de stabiliser la dette dans le PIB. Alors qu’elle baissait continûment depuis 2012, la charge de la dette (les intérêts) de l’État français a légèrement augmenté en 2017, s’établissant à 41,7 Md€, contre 41,4 Md€ en 2016 et elle grimpera avec la reprise de la dette de la SNCF et plus encore en cas d’augmentation des taux d’intérêt.
Selon Eurostat, le ratio de dépenses publiques français est le plus élevé d’Europe, dix points au-dessus de la moyenne européenne et douze points au-dessus de l’Allemagne ou les Pays Bas par exemple. Certes, il s’agit de 2017. Mais ce dérapage s’aggrave en 2018 avec un budget de l’Etat qui fait apparaître une croissance des dépenses publiques de 0,6% en volume (hors inflation) et un ratio de dépenses publiques dégradé de 54% du PIB selon la Cour (plus de 56% selon Eurostat, équivalent à ce qu’il était en 2009). Pourtant, l’augmentation des dépenses se poursuit en 2018 par rapport à des charges déjà très élevées en 2017. Double peine en quelque sorte, puisque déjà près du gouffre on s’avance encore vers lui !
[…] La dette publique a diminué quasiment partout en Europe en 2017, sauf en France. Depuis 2009, le ratio dépenses publiques sur PIB a baissé de près de quatre points en moyenne en Europe et notamment en Allemagne. Pourquoi pas en France ?
Yves Raoux
Dans une économie complètement ouverte sur le monde, la France (qui n’a pas les atouts de l’industrie allemande) n’a le choix qu’entre réduire le niveau de vie des Français ou compléter leurs revenus par des aides non finançables: indemnités de chômage, suppression de charges sur les bas salaires, prime pour l’emploi, RSA, aides au logement, …etc. C’est pourquoi la politique du président actuel n’obtiendra pas de résultat significatif.
pessimiste
Amusez-vous à imaginer que la banque de France se trompe pendant 5 minutes seulement de créancier et verse les intérêts de cette dette sur votre compète courant:
https://www.planetoscope.com/comptes-publics/1184-interets-de-la-dette-publique-francaise.html
San Juan
Si un entrepreneur présentait un bilan comme celui-là, sa société serait mise illico en liquidation judiciaire et lui serait poursuivi pour abus de biens sociaux, détournement de fonds, escroquerie, etc.
Alpin
Concernant les dépenses sociales……
La population française représente 1% de la population mondiale.
Et le montant de nos aides sociales ” diverses et variées ” sont estimées à hauteur de 15% de toutes les aides sociales ………mondiales.
Rien d’étonnant à cela .
Le coût “MONSTRUEUX ” de l’immigration est de l’ordre -estimation basse – de ………………20 milliards annuel !!!!!!!
En 2011 ,”contribuables associés ” estimait le montant “de ce vol ” aux nationaux à ………….30 milliards.
Voilà où vont nos impôts , à nos envahisseurs !!!!
http://www.contribuables.org/2011/03/cout-de-limmigration-linsee-confirme-lanalyse-de-contribuables-associes/
Anne
Comment les banques centrales fabriquent les crises afin de crever les bulles : ils font monter les taux d’intérêts jusqu’à ce que les gens ou états très endettés craquent. Les actions ayant dégringolées sont rachetées par la haute finance. Un gros problème les états. En 2018, un taux d’intérêt de 3% est devenu très douloureux. La France par exemple, ayant une dette de 2178 milliards, si le taux monte d’1%, elle devra un supplément de 22 milliards. C’est à dire le budget de sa Défense.
Une chose est sûre, puisque les Français ont continué à vouloir suivre Bruxelles, donc les intérêts de la Haute Finance, ils boiront la lie comme Jahenny nous l’annonçait :
https://effondrements.wordpress.com/2012/09/12/la-france-boira-la-lie-mais-un-roi-la-sauvera/
On est donc mathématiquement condamné dans les années à venir à connaître un chômage très élevé, avec peu d’argent pour la plupart des gens, des maladies, la famine, plus de sécurité sociale, plus de retraite, peu de soins médicaux, des troubles sociaux, des guerres, etc.
La famille et les amis vont devenir primordiales pendant cette période de chaos ! S’y préparer, tout en gardant à l’esprit que c’est le résultat de notre propre vote qui nous a amené à ces extrémités. Et qu’après les destructions dont nous sommes responsables en Libye et en Syrie, qu’un retour de bâton nous arrive, n’est-ce pas que pure justice ?
San Juan
Anne, “nous” ne sommes pas responsables des exactions de Sarkozy en Libye ou de celles de Macron en Syrie.
Lorenzo
Comme dit Anne, nous devons faire mea culpa. On a mal voté depuis des lustres.
Et en ce moment même les banques centrales font monter les taux d’intérêts. Notamment pour punir la colonie italienne qui a osé tenir tête à Bruxelles ! Le 29 mai 2018 le Commissaire européen de nationalité allemande, Günther Oettinger lançait sa menace « Les marchés financiers vont apprendre aux Italiens comment voter ».
Ce fut effectivement panique à bord sur les dettes souveraines italiennes :
Le rendement des « BTP » (Bons du Trésor italien) de maturité 2 ans a ainsi fait un bond historique de 225 points de base en l’espace de 24 heures, se hissant à 2,70% (partant de 0,45% lundi matin, il est multiplié par 6, du jamais vu !).
Le rendement du 5 ans s’est quant à lui envolé de 1,35% vers les 3,00% (à 2,995%) et la principale référence à 10 ans s’est tendue de 93 points (+38%), de 2,45 vers 3,38% (soit un bond de 150 points de base en une semaine).
Dans le même temps, les opérateurs se sont rués sur le Bund allemand, le refuge par excellence et dont le rendement a fondu de moitié en une journée, de 0,41 vers 0,1950%… alors que le 10 ans helvétique est repassé négatif !
Et dans les autres pays ? Et bien les valeurs bancaires chutent à Milan et Madrid. Deutsche bank s’effondre sous les 10 euros . Preuve de plus que la crise s’étend en Europe .
Car la dette est un instrument de pouvoir. L’endetté se met à genoux devant son prêteur ! Tous les hommes politiques européens ont trahi leur peuple en laissant ce plan machiavélique se mettre en place. La dette italienne « pesait » fin mars 2.302 milliards d’euros. Soit quelque 132% de son produit intérieur brut (PIB), le ratio le plus élevé en Europe derrière la Grèce.
Cette crise de la dette italienne va entraîner ce pays à ne plus avoir accès au programme de rachats de dette par la Banque centrale européenne » (BCE), l’obligeant de facto de quitter l’euro. Problème, ce défaut de paiement frapperait d’abord les Italiens puisqu’ils détiennent les deux tiers des titres souverains. Cela risque de ne pas être électoralement acceptable ! D’où des troubles.
Cela dit, les Italiens avaient été prévenus du danger d’entrer dans l’Union Européenne. Qu’ils assument maintenant leur connerie.
jacky.a
« l’accroissement de la dette publique »
Nous mangeons nos dettes, en souvenir du parfum de celles d’antan….
« L’odeur des confitures
Le jour que nous reçûmes la visite de l’économiste, nous faisions justement nos confitures
de cassis, de groseille et de framboise.
L’économiste, aussitôt, commença de m’expliquer avec toutes sortes de mots, de chiffres et de formules, que nous avions le plus grand tort de faire nos confitures nous-mêmes, que c’était une coutume du moyen âge, que, vu le prix du sucre, du feu, des pots et surtout de notre temps, nous avions tout avantage à manger les bonnes conserves qui nous viennent des usines, que la question semblait tranchée, que, bientôt, personne au monde ne commettrait plus jamais pareille faute économique.
Attendez, monsieur! m’écriai-je.
Le marchand me vendra-t-il ce que je tiens pour le meilleur et le principal?
Quoi donc? Fit l’économiste.
Mais l’odeur, monsieur, l’odeur! Respirez : la maison toute entière est embaumée.
Comme le monde serait triste sans l’odeur des confitures!
L’économiste, à ces mots, ouvrit des yeux d’herbivore.
Je commençais de m’enflammer.
Ici, monsieur, lui dis-je, nous faisons nos confitures uniquement pour le parfum.
Le reste n’a pas d’importance.
Quand les confitures sont faites, eh bien! Monsieur, nous les jetons.
J’ai dit cela dans un grand mouvement lyrique et pour éblouir le savant.
Ce n’est pas tout à fait vrai.
Nous mangeons nos confitures, en souvenir de leur parfum ».
GEORGES DUHAMEL, Fables de mon Jardin(7ème édition, Mercure de France, Paris, 1936) »
http://www.24601.fr/sl/lodeur-des-confitures-georges-duhamel/
Nicky
Vous dites Anne “dans les années à venir” mais en Grèce c’est déjà le cas ! Des jeunes filles se prostituent pour deux euros !
http://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-42048392-1-0-1-0-misere-en-grece-prostitution-pour-2-euros-du-pain-ou-un-morceau-de-tarte.htm