Une étude publiée dans le Journal of American Physicians and Surgeons s’intéresse aux « conséquences personnelles vécues par les femmes suites à un avortement ». Les réponses de près de 1000 femmes à deux « simples » questions ont été collectées et analysées. Les auteurs constatent que « les réponses (…) ne reflètent pas les théories féministes actuelles » :
Interrogées sur le « changement positif principal » intervenu suite à l’avortement,
- près d’un tiers (243) expriment « n’avoir pu retirer aucun bénéfice personnel ».
- Un second tiers (245) estime pouvoir désormais « apporter une aide concrète aux femmes en situation de détresse avant ou après un avortement ».
- pour 49 autres femmes, il s’agit de leur implication dans des mouvements de défense de la vie. Mais pour « la plupart », « ces implications positives n’ont émergé qu’après des années voir des décennies de détresse psychologique ».
La seconde question portait sur l’ « effet négatif principal de l’avortement » :
- « 187 femmes ressentent surtout la perte d’un enfant
- 114 sont tombées en dépression sévère
- 110 femmes ont principalement éprouvé une grosse culpabilité, 98 de la haine ou de la colère vis-à-vis d’elles-mêmes, 86 de la honte et 73 surtout du regret
- 71 femmes ont succombé à une addiction à la drogue ou l’alcool
- 61 ont adopté des comportements autodestructeurs
- 60 femmes ont souffert d’un manque d’estime de soi, 56 d’anxiété et 49 de pensées suicidaires ».
Ces femmes décrivent leur avortement comme « un moment pivot, un basculement dans leur estime d’elle-même, leur personnalité et leurs relations ». Si la majorité dit avoir assumé son choix, 73,8% d’entre elles ont toutefois mentionné des « pressions extérieures » et 66% « ont ajouté savoir qu’elles commettaient une erreur ».
Pour les auteurs de l’étude, la question de « l’influence des services d’avortements facilement accessibles » devrait être examinée, en lien avec le bien-être émotionnel des femmes. Ils concluent :
« En tant que société qui donne priorité à la liberté et au choix, nous avons l’obligation éthique d’offrir les structures sociales nécessaires pour rendre le choix à la maternité aussi facile que le recours à l’avortement ».
Phildefer
71 femmes ont succombé à une ASSUETUDE (ou éventuellement une dépendance / accoutumance maladive), pas une “addiction” !!! Parlons français !!!
David
Pour rappel, 243 ou 245 sur 1000 correspondent à un quart…
Alors qu’on vient juste de dénoncer la manipulation d’un sondage dans La Croix, ça fait désordre. Donner le baton pour se faire battre…