Extrait du discours du pape François au corps diplomatique, prononcé hier à Rome :
[…] Il est demandé à la politique d’être prévoyante et de ne pas se limiter à chercher des solutions à court terme. Le bon politicien ne doit pas occuper des espaces, mais engager des processus ; il est appelé à faire prévaloir l’unité sur le conflit, unité à la base de laquelle il y a « la solidarité, entendue en son sens le plus profond et comme défi ». Elle « devient ainsi une manière de faire l’histoire, un domaine vital où les conflits, les tensions, et les oppositions peuvent atteindre une unité multiforme, unité qui engendre une nouvelle vie ».
Cette considération tient compte de la dimension transcendante de la personne humaine, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. Le respect, donc, de la dignité de tout être humain est la condition indispensable à toute coexistence réellement pacifique, et le droit constitue l’instrument essentiel pour l’obtention de la justice sociale et pour nourrir des liens fraternels entre les peuples. Dans ce domaine, un rôle fondamental est joué par les droits humains, énoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, dont nous avons célébré il y a peu le 70ème anniversaire, dont il serait opportun de redécouvrir le caractère universel, objectif et rationnel, afin que ne dominent pas des visions partielles et subjectives de l’homme, qui risquent d’ouvrir la voie à de nouvelles inégalités, injustices, discriminations et, à l’extrême, aussi à de nouvelles violences et de nouveaux abus.
La défense des plus faibles
Le second élément que je voudrais rappeler est la défense des plus faibles. « Nous faisons nôtre aussi – a affirmé le Pape Montini – la voix des pauvres, des déshérités, des malheureux, de ceux qui aspirent à la justice, à la dignité de vivre, à la liberté, au bien-être et au progrès ». […]
Parmi ceux qui ont été touchés par l’instabilité qui, depuis des années marque le Moyen Orient, il y a particulièrement les chrétiens, qui habitent ces terres depuis le temps des Apôtres et qui au cours des siècles ont contribué à les édifier et à les façonner. Il est extrêmement important que les chrétiens aient une place dans l’avenir de la Région, et j’encourage donc ceux qui ont cherché refuge dans d’autres lieux à tout mettre en œuvre pour rentrer chez eux et, en tout cas, à maintenir et à renforcer les liens avec les communautés d’origine. En même temps, je souhaite que les autorités politiques ne manquent pas de garantir leur nécessaire sécurité et toutes les autres conditions qui leur permettent de continuer à vivre dans les pays dont ils sont citoyens à part entière, et de contribuer à leur construction. […]
Faliocha
Les droits de l’oum, encore les droits de l’oum…cette merveille issue de la révolution “française”
Il encourage les chrétiens à décamper et rentrer chez eux…et les musulmans à rester et à manger la galette. Logique.