Autheuil analyse le futur passage, ce soir, de DSK au JT :
"Sur le fond, je n'ose imaginer que DSK annonce ce soir son retrait de la vie politique. Si c'était le cas, un simple communiqué de presse suffirait, pas besoin de monter un tel plan médias (d'ailleurs qui paie les communicants ?) avec un teasing et le choix d'un "gros créneau". Comme c'est dit abondamment, DSK tente de revenir dans le jeu politique, et nous allons assister à la première étape d'une opération de réhabilitation, un peu comme on lance une opération de rénovation urbaine dans un quartier à problème. DSK est comme les autres grands requins de la politique, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, et ils ne quittent le jeu que les pieds devant. Regardez donc tous ces anciens premiers ministres qui tentent comme ils le peuvent de continuer à "exister" en acceptant parfois tout et n'importe quoi : Rocard, Balladur, Juppé, Raffarin (le plus pathétique du lot). Certes, ils ont compris que la plus haute marche du podium n'est plus pour eux, mais redevenir ministre après avoir été premier ministre ne leur pose pas problème. Ils acceptent même les postes les plus improbables, comme celui "d'ambassadeur auprès des pingouins", là où un haut fonctionnaire ferait très bien l'affaire.
La grande question, la seule, c'est de savoir ce que vise exactement DSK en cas de victoire de la gauche. Matignon, Bercy ? […]"