Lu ici :
"Le Collège interarmées de défense pourrait être rebaptisé de son ancien nom d'Ecole de Guerre. C'est en tout cas le souhait exprimé par le chef d'état-major des armées, l'amiral Guillaud, qui a demandé au ministre de la Défense de changer le nom du CID. S'adressant le 22 juin dernier aux stagiaires de la promotion Lyautey, l'amiral Guillaud a eu ses mots : "C’est à dessein que j’emploi le terme « Ecole de Guerre ». Il traduit bien ce pourquoi nous sommes formés ; en outre, il signifie quelque-chose pour la société civile". Créé en 1993 et installé à l'Ecole militaire, le CID est né de la fusion des Ecoles supérieures de guerre (Terre, Air, Mer), de la Gendarmerie et du Cours supérieur interarmées."
Gustave Minet
En effet, pourquoi avoir peur des mots ? Une école où l’on apprend l’art de la guerre peut s’appeler sereinement “école de guerre”.
Lusso
Ce changement de nom est opportun, surtout par rapport aux bouleversements stratégiques de ces dernières années. Pendant le conflit Est-Ouest, la doctrine de l’armée était bien celle d’une “défense” du territoire européen, contre la menace d’une invasion de type conventionnel par les forces du pacte de Varsovie.
Or les opérations de “projection” menées aujourd’hui par une armée de professionnels ont un caractère nettement plus offensif. Et puis, la guerre c’est la guerre. Appelons un chat un chat.
Nemo
OK pour l’étiquette : c’est moins politiquement correct que CID .
En dehors de l’affichage … Est ce qu’on y apprend vraiment la guerre ?
YB
Un membre de ma famille termine sa 1ère année d’Ecole de Guerre cette année, année au cours de laquelle il est parti 6 mois en Afghanistan.
Mais apprend-on la guerre là-bas ? Il s’y est ennuyé, passant son temps dans les bureaux, entouré d’officiers américains qui ont beaucoup de mépris pour les militaires français et leur déléguant le travail inintéressant.
Son témoignage n’est pas unique.
Chris du Fier
@ YB
Avec toute ma sympathie, puis-je vous recommander de dire à ce membre de votre famille de postuler pour rejoindre les BCA…Si il le peut.
Eux, ils sont sur le terrain et sont trés appréciés par leurs homologues américains, croyez-moi.
Mais il est vrai, que dans les E.M. ou H.Q. Français, Américains et autres, on trouve plus facilement des fonctionnaires de l’ armée que des combattants.
On a connu ça pendant les ‘évènements’ d’ Algérie.