Le célèbre acteur américain Martin Sheen raconte son retour à l'Eglise :
"Elle a commencé après ma maladie aux Philippines alors que je tournais Apocalype Now. J’ai recommencé à aller à l’église parce que j’avais peur. Puis j’ai cessé d’y aller pendant longtemps. Mes yeux se sont ouverts de nouveau alors que j’étais en Inde pour tourner Gandhi. Puis en 1981, alors que j’étais à Paris, j’ai lu Les frères Karamazov. C’est le metteur en scène Terence Malick. Ce livre m’a obsédé. Après l’avoir lu, je suis allé voir un prêtre pour lui dire que je voulais revenir à l’Église. Il m’a regardé avec des yeux qui disaient : “C’est ce que je suis en train de faire”. Il m’a dit de revenir le voir le lendemain à 16 h, parce qu’il avait un mariage à 16 h 30. Je me suis confessé à lui et je me suis mis à pleurer. Je suis revenu à une Église qui était tout à fait différente. J’ai quitté une Église de la peur, pour revenir à une Église de l’amour."
PK
On entend souvent l’opposition Peur – Amour quand on parle de Dieu et de l’Église pré- et post-conciliaire…
J’avoue que cela me fait vraiment bondir… Comme si un concile pouvait changer Dieu…
Quelle prétention et quelle hérésie en tout cas d’affirmer ce genre de chose…
Louise
C’est beau. Si l’église sont il parle se trouve à Paris, je serais curieuse de savoir de laquelle il s’agit.
Mû de Jamir
Très heureuse nouvelle. Si le Père, Martin, pouvait maintenant tenter de “récupérer” le fils, Charlie – fantasque égaré, dont le compte Twitter est un des plus suivis au monde depuis quelques mois-, ce serait une belle occasion de répandre de beaux et puissants témoignages.
PM
Cher PK, je crois que vous vous trompez sur les intentions de l’acteur. Sa référence ne semble pas être le Concile, mais sa propre vision de l’église, d’abord alimentée par la peur (lors du tournage de Apocalypse Now, donc dans les années 70 et après le Concile) jusqu’à ouvrir les yeux et s’apercevoir de la vrai nature de l’Eglise et de Dieu.