Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Le primat de la TAC (Traditional anglican communion), John Hepworth, a publié une longue déclaration en la fête de saint André. Il annonce notamment que
- les trois évêques de la TAC au Canada ont demandé un ordinariat et que 33 prêtres les suivent ;
- 51 prêtres de la TAC aux Etats-Unis demandent à intégrer un ordinariat ;
- la création d’un ordinariat vient d’être annoncée en Australie ;
- six évêques vont rejoindre l’ordinariat qui va être créé en Angleterre : aux cinq que l’on connaît déjà se joint le Canadien Robert Mercer, ancien évêque au Zimbabwe. D’autre part, Andrew Burnham, l’un des six, a prononcé son dernier sermon d’évêque anglican le 27 novembre à Oxford. A l’issue de l’office, il a déposé sa mitre et sa crosse aux pieds de la statue de Notre Dame."
Jean Ferrand
Merci au Salon Beige ainsi qu’à Yves Daoudal de nous tenir ainsi informés.
Quant à moi, je suis aux anges, et je répète une fois de plus : Deo gratias !
J’ai dit dès le début que je voyais dans le motu proprio Anglicanorum coetibus une date importante du processus de la réunion des chrétiens, un abscès qui se crève enfin, une porte ouverte vers la réconciliation.
Il fallait bien que cela se produise quelque part, un jour ou l’autre. Naguère je l’attendais plutôt du côté des orthodoxes. Mais je suis heureux que finalement l’événement concerne d’abord mes frères anglicans. De proche en proche le mouvement ne peut que gagner l’ensemble de l’Eglise chrétienne.
Quel heureux jour quand nous pourrons tous communier ensemble !
SD-Vintage
cela demande une rectitude et un courage que j’admire
Corso
L’anglicanisme, certaine forme de protestantisme, était une promesse avant tout économique, il faut le souligner, cette promesse résultait depuis Cromwell de prédispositions commerciales prếtées aux protestants, permettant par plus de rigueur, une intelligence supérieure et un certain élitisme, d’obtenir de bien meilleures conditions de vie pour les populations.
Elles n’en ont, on s’en doute, jamais vu la couleurs mais elles espéraient et puis on le leur disait toujours comme supérieures aux autres et parfois une embellie provisoire se présentait.
En face existait le catholicisme qui prétendait s’occuper de tout un chacun en priviligiant le sens et l’amour de l’autre… jugé trop ringard.
Pour tenir cette thèse, on accepta pillages, guerres, crimes, vols et bien d’autres gentillesses.
Mais voilà qu’au bout du compte, l’économie anglaise révèle ce qu’elle est et que l’on s’était entêté à taire bien gros.
Le constat : l’économie catholique ou du moins non anglicane est devant. Internet, la tranparence le disent.
Comme annoncé depuis ces dernières années, les populations re-découvrent donc le catholicisme, les prêtres suivent.
Ainsi va du Royaume-Uni mais aussi des Pays-bas, de la Suisse, de l’Allemagne, etc.