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France : Politique en France

Le retour du droit de vote des étrangers

Lu dans le prochain Minute :

"Dès la victoire de la gauche aux sénatoriales, Martine Aubry a agité l’épouvantail mitterrandien du « droit de vote pour les étrangers aux élections locales ». Objectifs avoués: parvenir à fédérer à gauche au maximum – en chassant sur les terres des Verts et de l’ultragauche; mais surtout, favoriser la montée du FN au détriment de l’UMP pour se retrouver (en cas de victoire aux primaires) face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Dans ce cas de figure, la candidate à la candidature n’envisage même pas la défaite, estimant que les d V roites ne parviendront pas toutes à s’unir autour de la patronne du FN. C’est pour faire capoter cette manoeuvre que, la semaine dernière, le patron de la Droite populaire et ministre des Transports, Thierry Mariani, a discrètement rencontré Hervé Novelli, vice-président de l’UMP et patron du courant libéral des Réformateurs. Les deux hommes envisagent de lancer une pétition nationale puis un référendum pour obtenir l’interdiction du droit de vote des étrangers."

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9 commentaires

  1. Il est bien temps d’y penser…Ils envisagent…ils feraient bien de se dépêcher avant d’être virés comme des malpropres.

  2. Que cette démago 100% pur jus, Martine Aubry, aille donc faire la tournée des pays étrangers (en particulier les pays musulmans) pour demander qu’eux aussi accorde le droit de vote aux étrangers. Qu’elle prévoie un grand sac étanche car son corps risque de revenir en petits morceaux.

  3. Toute brèche dans le mur du totalitarisme actuel est bienvenue. Après tout, en 1789 le roi a bien convoqué les Etats généraux avec les résultats que l’on connait.
    Rappel de la proposition de loi constitutionnelle de Christian Vanneste :
    http://www.christianvanneste.fr/2011/04/22/la-parole-au-peuple/
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_g%C3%A9n%C3%A9raux_de_1789

  4. En fait ils l’ont déjà obtenu petit à petit sans qu’on s’en rende vraiment compte (grâce à la formule du droit du sol). Mais la politique française ne semble pas les intéresser vraiment. Attendons qu’ils aient le droit d’éligibilité (avec 500 signatures) là il est sûr que ça va bouger dans les bureaux de vote…

  5. Donner le droit de vote aux immigrés lors des élections locales serait une erreur. En effet la modification du corps électoral des municipales et des autres élections locales faites en y adjoignant des étrangers non communautaires mettrait ces derniers en position d’arbitre de consultations se gagnant à la marge. Accorder ce droit de vote créerait automatiquement des tensions entre Français et étrangers non communautaires. Tel n’est pas le cas pour les étrangers communautaires puisqu’il existe des systèmes de réciprocité.
    La mise en œuvre d’une telle mesure est plus propre à semer la discorde qu’à favoriser l’intégration des non-communautaires, alors que les conditions pour devenir Français, et donc pouvoir légitimement voter à toutes les élections, sont parmi les plus souples au monde. De plus notre pays accepte la bi nationalité. Devenir national est donc une possibilité largement ouverte et constitue le meilleur instrument d’intégration. Le préserver nécessite de ne pas morceler les attributs qui lui sont liés.

  6. Que resterait-il de la citoyenneté ?

  7. Les élites dévoyées mènent la France à l’abattoir.
    Mais chut.

  8. ” Que resterait-il de la citoyenneté ? ”
    RIEN Tonio !
    Puisque pour rester en France les étrangers auront le choix entre
    – demander la nationalité en faisant “allégeance aux armes”
    – et rester étrangers mais voter quand même, bénéficier des mêmes avantages sociaux, et continuer de défendre son pays d’origine.
    Le choix sera vite fait. Espérons qu’on ne tombe pas en guerre !

  9. Le problème c’est aussi que les élus territoriaux élisent à leur tour le Sénat (comme on vient de le voir). Or, les deux assemblées parlementaires représentent la Nation et ne peuvent donc émaner strictement que des citoyens français, directement (Assemblée Nationale) ou indirectement (Sénat).
    Le Conseil Constitutionnel en avait décidé ainsi – selon un raisonnement logique – dans les années Mitterrand pour rejeter une première tentative. Le droit de vote aux élections locales doit donc s’accompagner d’une réforme du mode d’élection au Sénat s’ils veulent le faire.

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