De Stéphane Blanchonnet, Président du Comité directeur de l’Action française :
"Le roman national est une invention républicaine née de l’absence du roi. Il a fallu substituer à l’incarnation vivante de notre histoire qu’était le monarque un récit mobilisateur censé donner des couleurs et de la chair au contrat social. Cette nécessité était d’autant plus grande que s’ajoutait à l’absence du roi la destruction des corps intermédiaires (provinces, corporations), éléments également fondamentaux de l’identité française sous l’Ancien Régime. Aujourd’hui, après l’accélération du déracinement entraîné par l’exode rural, la fin des terroirs et l’américanisation, après des décennies d’immigration de masse qui disloquent d’une autre manière le corps de la nation, le roman national serait plus nécessaire que jamais. Mais c’est justement le moment choisi par la République pour l’abandonner ou plutôt pour le remplacer par un roman noir, repentant, où la France n’est plus exaltée mais rabaissée.
Si l’Action française reconnaît la nécessité du roman national, qui apparaît, au même titre que le nationalisme, comme une sorte de régence en attendant le retour de la monarchie, elle en voit aussi les failles et les limites. Le récit proposé par la défunte IIIe République n’était syncrétiste que pour une part et tendait aussi à relativiser l’action déterminante des Capétiens dans la constitution de la France, notamment à travers la formule « nos ancêtres les Gaulois ». La France est en réalité le résultat de l’action de la dynastie nationale sur une matière première gauloise ou plutôt gallo-romaine pré-existante, mais dont la destinée aurait pu être tout autre, aucune frontière n’étant absolument naturelle comme le rappelait Jacques Bainville. Pour les maurrassiens, l’identité française se présente comme un composé dont chaque élément (le celtique, l’helleno-latin, le chrétien) compte, mais qui tire son unité et sa vitalité du mouvement organisateur initié par les Capétiens, qui ne pourra être repris durablement que par eux"
ARBEZ-GINDRE Michel
Que les choses sont bien dites en peu de mots. Voilà qui résume ce que tout français devrait savoir à défaut de l’apprendre à l’école… A transmettre sans modération !
jupsark
Depuis 1793, peut on parler de France ?
Il s’agit plutôt de régimes plus ou moins légitimes même monarchiques.
Aujourd’hui, dans la bouche et dans la pensée de Hollandouille, la France n’est pas la France mais la ripoublique.
Avec la submersion migratoire, on pourrait même parler de Francaoui, cela n’a rien à voir avec la France.
N’ayant plus de racine, plus d’histoire, plus de peuple, la Francaoui est un puzzle dispersé sans âme, sans échine, sans force.
Ce conglomérat ressemble de plus en plus à un pays du tiers monde genre Brésil ou Afrique du Sud, le foutoir pour être trivial !
Le QI en Francaoui est en chute libre, l’éducation nationale est une machine à décérébrer, les gens un tant soit peu intelligents quittent cette terre pour prendre une autre nationalité dans des terres plus ou moins récentes elles mêmes sans beaucoup de profondeur culturelle.
Cette ripoublique vaut elle la peine qu’on tente de la maintenir hors de l’eau ?
Personnellement, je pense qu’elle ne le mérite pas et je me réjouis de voir, comme ce fut le cas à Louveciennes dernièrement, les bobos LR se faire traiter d’ordures et se rendre enfin compte que leur petite vie jobarde est désormais menacée, eux qui sont les principaux responsables de ce désastre avec l’immonde socialie dont ils sont d’ailleurs très proches.
Il reste encore une poignée d’authentiques français, dont j’admire le courage, mais à vue d’homme, dont la destinée est de se retrouver parqués dans des réserves pour ne pas dire des camps de concentration.
grimm
mieux vaudrait une republique conservatrice QU’une monarchie revolutionnaire (voir Espagne avec un monarque traître)
Le Forez
Jupsark, je pense comme vous quant à vos conclusions. De cette France que nous aimons tant , je l appelle maintenant la Rance et vous avez fait encore plus fort , car cela devient la francaoui sans ” f ” majuscule .
gerard
Merci pour la vérité Mr jupsark
San Juan
Nous n’avons plus de roi, mais nous avons la démocratie et ses primaires – vachement démocratiques les primaires ! – et on va se marrer. Oui, la grande foire aux menteurs est sur le point d’ouvrir ses portes mensongères, ceci afin de désigner à nos bulletins le plus menteur parmi tous ces menteurs, et ce sera très drôle de les voir nous postillonner en pleine poire leurs foutus mensonges.
Broke
C’est excellement dit.
SD-Vintage
Et pendant ce temps au Maroc… Mais on n’entend pas les grandes consciences de gauche, ni Najat Valaud Belkacem plus occupée à cracher sur le Pape.
En revanche, en France le FN serait un vrai danger, allez comprendre…
[Extraits] “Après cinq ans de pouvoir, les islamistes remportent les élections législatives au Maroc
Par Youssef Ait Akdim (Rabat, envoyé spécial) et Charlotte Bozonnet (Rabat, envoyée spéciale)
LE MONDE Le 07.10.2016 • Mis à jour le 08.10.2016
Il a pris la parole peu après minuit devant une salle surchauffée du siège du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) à Rabat, dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 octobre. « Je crois que ce jour est un jour de bonheur pour les Marocains (…). C’est le jour où la démocratie a gagné », a lancé Abdelilah Benkirane, leader du parti islamiste et chef du gouvernement marocain sortant, devant une foule de partisans et de journalistes. « Tous les ministres du PJD ainsi que les membres du secrétariat général [qui se présentaient] ont été élus », a-t-il poursuivi, annonçant que son parti avait enregistré des « résultats excellents ».
Dès une heure plus tard, le ministre de l’intérieur, Mohamed Hassad, égrenait les résultats encore partiels (90 % des bulletins) mais officiels : le PJD a remporté 99 sièges, suivi par son grand rival, le Parti authenticité et modernité (PAM, centre gauche) 80 sièges. Au final, les islamistes ont obtenu 125 députés, contre 102 pour le PAM a annoncé le ministère de l’intérieur après le dépouillement de la totalité des bulletins.
Les islamistes ont largement distancé l’Istiqlal (conservateur, 45 sièges), le Rassemblement national des indépendants (libéral, 37 sièges). Huit autres partis se partagent le reste des sièges, dont la Fédération de la gauche démocratique (FGD), qui obtient deux députés… (…)”
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/07/elections-au-maroc-participation-limitee-les-islamistes-denoncent-des-tentatives-de-fraudes_5010240_3212.html
Henri Peter
Rien à ajouter l’analyse de Stéphane Blanchonnet est impeccable.
Jean Ferrand
Le roi de France c’est François Hollande. C’est un imbécile ? Ce sont des imbéciles qui l’ont élu.
Meltoisan
Résumé (Je cite) :
« Le récit proposé par la défunte IIIe République … tendait aussi à relativiser l’action déterminante des Capétiens dans la constitution de la France, notamment à travers la formule « nos ancêtres les Gaulois ». »
Mais aussi :
« …, l’identité française se présente comme un composé dont chaque élément (le celtique, l’helleno-latin, le chrétien) compte, mais qui tire son unité et sa vitalité du mouvement organisateur initié par les Capétiens, qui ne pourra être repris durablement que par eux” »
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Pourquoi « les Capétiens » par-ci, « les Capétiens » par là, …
Le mouvement initiateur de la France commença bien avant les Capétiens » !
C’est faire de l’idéologie en voulant critiquer une autre idéologie que de passer sous silence les Carolingiens et les Mérovingiens.
Non la France n’a pas commencé en 1798 avec la République ni à la fin du Xème siècle avec les Capétiens. La France a commencé avec le baptême de Clovis vers la fin du Vème siècle, ce qui fait remonter la France à XV siècles et non X !
Peu importe que le prochain roi, le prochain président de la France descende de Capétiens, de Carolingiens ou de Mérovingiens car avant le XXème siècle, c’était le cas de presque tous les Français… Ce qui compte, c’est qu’il soit Français et uniquement Français, qu’il soit patriote, souverainiste, défende la France, son peuple, son influence, son territoire, sa langue, son histoire et la Chrétienté.
Nous avons déjà perdu trop de temps avec ces querelles de chapelle !
« grimm » fait remarquer avec justesse dans son commentaire que « mieux vaudrait une république conservatrice qu’une monarchie révolutionnaire (voir Espagne avec un monarque traître) » 8 oct 2016 11:09:08
gerard
Merci Mr Meltoisan .La France est née au baptême de Clovis et tout son peuple Franc qui du fait on pris pour ROI notre seigneur Jésus Christ .Etre Français c’est faire allégeance a cela ,ou alors nous ne sommes que des zombies de Français.
San Juan
Oui, effectivement, on se demande bien pourquoi l’AF fait remonter la France aux Capétiens, quand de fait elle naquit le jour de noël 496, à Reims, lors du baptême du roi franc Clovis. La France a donc 1520 ans, la république 223, et Hollande encore 0.5 an à faire le pitre, avant que d’être viré avec pertes, fracas et ricanements.
Le Forez
Jean Ferrand , c est un ” roi” en CDD , c est aussi le vrai visage de la république avec à sa tête un pitre qui ne mérite surtout d être qualifié de roi car c est trop d honneur qu il ne mérite pas , tout juste un bouffon dans le meilleur des cas . tout juste est-il con-sacré mais n aura jamais la légitimité de etre sacré suivant les lois du royaume . Seul le christ est roi de notre nation , hollande n est rien et moins que rien .
grami
A Noël 496 à Reims, Clovis n’était pas seul à se confier au Christ. Ses (3 000 si je me souviens) guerriers avaient accepté avec Clovis de prendre la Christ comme Roi et de se faire baptiser en même temps que lui. “Noël!” devint leur cri de ralliement. La Nation avait bien le Christ comme Roi et le Roi en France n’en était que le lieutenant. C’est ce que Jeanne d’Arc fait écrire par acte notarié à Chinon.