Information donnée par Le Figaro :
"Après le 29 janvier, la prochaine journée d'action des syndicats aura lieu le 19 mars. Encore un jeudi ! L'Élysée a sa petite explication : le mardi et le jeudi sont les jours traditionnellement consacrés aux décharges syndicales dans la fonction publique. Autrement dit, les milliers d'agents qui en bénéficient peuvent aller manifester ces jours-là sans se déclarer grévistes – donc sans perdre de salaire. Un haut responsable syndical confirme, avec une nuance : de nombreux fonctionnaires concernés ont malgré tout l'honnêteté de se déclarer grévistes. Et la tradition veut que ceux qui ne se déclarent pas reversent leur journée de salaire à leur organisation. Une forme de financement syndical peu médiatisée…"
MJ
ED
Certains aussi comme c’est le cas à l’EAI de Montpellier pose une demi journée de congé…
Journé Nicolas
Je pensais qu’ils avaient choisi le 19 mars, parce que c’est la fête du patron des travailleurs!
Je suis incorigible!
tol
“Et la tradition veut que ceux qui ne se déclarent pas reversent leur journée de salaire à leur organisation”
Il y aurait des rebelles qui respectent les traditions ?
thanatonpatisas
Infirmier dans la fonction publique hospitalière, le jeudi 29 janvier : gréviste, mais j’ai reçu une réquisition abusive puisque ce jour-là nous avons été en sur effectif ! Le premier jour depuis bien des mois ! J’ai travaillé sans être payé et j’attend de pouvoir récupérer cette journée, un jour peut-être … de toute façon je ne compte plus les heures sups non payés au service de mes concitoyens souffrants… Je suis intervenu plusieurs fois sur votre blog dans des commentaires de post où quelques idéologues acharnés vitupéraient contre cette fonction publique constituée de fainéants et responsable de tous les maux de l’économie française… Aujourd’hui, peut-être se sont-ils calmés à la vue des millards d’argent public débloqués dans les pays libéraux pour sauver un secteur financier et privé en pleine faillite. Que dis-je ! c’est très certainement la faute de tous ces fonctionnaires, cette crise ! Ces fainéants, ces bouffeurs du pain des braves gens ! Tiens, je m’en vais relire le petit mot adressé à l’équipe du service de la part d’un père de famille et de sa fille qui ont perdu leur épouse et mère qui était en soins palliatifs dans notre service, des paroles simples, touchantes qui redonnent tout son sens à notre travail de service public, loin de la verve des néo-libéraux et consorts.