Les personnes ayant changé de sexe qui, regrettant leur choix, tentent de faire le chemin inverse est un phénomène en pleine expansion. Dans ce documentaire diffusé mardi soir, le téléspectateur suit Emma, 20 ans, née fille, qui a entrepris dès 14 ans les démarches pour devenir un garçon : prise de testostérone, puis ablation de la poitrine à 16 ans. Après deux années en tant que Nathan, elle est tombée en dépression et exprime des regrets.
Les «détrans» regrettent en général le manque d’information et de garde-fous dans leur démarche. Alors que des pays comme la Grande-Bretagne et la Suède font marche arrière dans les processus de transition, ne faudrait-il pas mettre le pied sur la pédale de frein? Plus désemparés qu’en colère, les parents d’Emma pointent le fait d’avoir été mis sur «des rails» avec «une seule destination». Un «processus balisé», des entretiens «très techniques», une «chronologie tracée», avec comme objectif un changement de genre en moins de deux ans. Sans trop se soucier de l’état psychologique de l’adolescente en mutation. Irresponsables.
Irishman
Le lobby LGBT et leurs soutiens ont encore pignon sur rue… et si on commençait par couper le robinet des subventions ?