Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes, dévoile dans Le Parisien la campagne qu'elle lance contre le sexisme, avec des associations et plusieurs personnalités. Elle explique :
"Nous avons tout l'arsenal législatif nécessaire depuis la loi Veil de 1975 sur l'avortement, et la dernière loi (NDLR : pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes) date de 2014. Pourtant, les résultats ne sont pas au rendez-vous des ambitions, ni sur les inégalités salariales, qui demeurent importantes, ni sur les violences faites aux femmes, le harcèlement, ou l'image des femmes véhiculée par la publicité. Ça ne changera donc pas en faisant une nouvelle loi."
Surtout des lois contre le voile, le burkini et tout ce qui rabaisse la femme au rang d'objet… Ah non, l'islam n'est pas dénoncé dans la campagne anti-sexiste du gouvernement :
"Ce sont les plaisanteries sur les blondes, les femmes au volant, notre inconscient collectif qui fait qu'on conditionne nos enfants dans le choix de leurs activités, leur orientation scolaire, qu'on répète à un petit garçon que les hommes ne pleurent pas."
Et l'arme contre ces mauvaises plaisanteries est elle-même une mauvaise plaisanterie : un badge (cf illustration).