Nouvelles de France a rencontré Paul-Marie Coûteaux, qui organise le congrès fondateur de son nouveau parti, le SIEL (Souveraineté, indépendance, et libertés), samedi 24 mars prochain à Paris. Extraits :
“Quelle est la spécificité du SIEL ?
Nous approuvons le programme présidentielle de Marine Le Pen et insistons sur les aspects les plus traditionnels de la politique multiséculaire de la France, c’est-à-dire : la souveraineté ou l’indépendance nationale, la souveraineté ou l’autorité de l’État contre les féodalités en tous genre, le souci de pérenniser la civilisation française et ses traditions, ses valeurs, ses principes. Par exemple, au SIEL, la plupart d’entre nous avons une conception chrétienne de la laïcité qui n’est pas séparation de l’Église et de l’État mais distinction et collaboration… Au fond, nous sommes des classiques qui défendons les points cardinaux de la politique capétienne.Notre vision de la laïcité est celle de Clovis et de Saint Rémi.”
Sibuet
Je suis assez perplexe sur les idées de P.M. Coûteaux, qui reviennent à une sorte de maurassisme sans roi (et le gaullisme en plus). Il n’a dû lire que la moitié de Maurras.
PG
Intéressant sur le plan des pétitions de principe, en effet.
Mais concrètement, institutionnellement, que signifie cette “conception chrétienne de la laïcité qui n’est pas séparation de l’Église et de l’État mais distinction et collaboration”. Quelles voies et moyens ?
Le problème de la politique capétienne est qu’elle fut un travail royal de 10 siècles : sans roi, cela devient impossible, surtout dans une société où le souverain n’est plus le peuple, mais l’Etat et ses lobbys parasitaires.