De Jeanne Smits dans Présent :
"Voici déjà près d’une semaine que le pape François s’est rendu à
Assise où les médias l’attendaient… comme le messie d’une Eglise
nouvelle. Six jours plus tard, les journaux ne se sont toujours pas
bousculés pour rendre compte de l’événement ni des « petites phrases »
du Saint-Père. […]Pourtant ils nous avaient promis des annonces et des nouvelles lors
de ce déplacement d’Assise. Le pape allait donner les contours de la
réforme de la Curie ! Il allait supprimer les titres honorifiques dans
l’Eglise, comme les « pompeux » Excellence et autres Sainteté !
Il allait refaire la loi sur le divorce, le remariage, la communion !
Il allait enfin faire une politique de gauche inspirée de la théologie
de la libération et centrée sur l’ouverture de Lampedusa à l’Afrique
entière !Eh bien, les médias n’ont pas trouvé de grain à moudre dans les propos de François.
Florilège.
Ouvrant sa visite par une halte dans une maison accueillant des
handicapés, le pape François a plaidé pour que les plus humbles, les
souffrants, les plus petits ne soient pas victimes de la « culture du
déchet ». Qui est la culture de mort, celle de l’orgueil humain alimenté
par la haine infernale de l’être. Et le pape a montré le premier remède
à ce mal : l’adoration eucharistique, permanente à l’Institut Serafico
qui était sa première halte, qui fait contempler Jésus dans l’hostie et
qui aide à le voir dans les plus petits d’entre les siens. […]"