Lu dans Daoudal Hebdo :
"Des musulmans font le blocus d’un village à majorité chrétienne, Elmarinab, dans la province d’Asouan. Ils exigent que l’église Saint-Georges soit dépouillée de tout ce qui peut la faire reconnaître comme une église, et ils menacent de la raser si les coptes n’obéissent pas. En attendant ils affament la population, et les autorités militaires ont dû dépêcher deux véhicules, le 9 septembre, pour permettre à deux coptes de faire parvenir de la nourriture. Sans toucher au blocus… L’église Saint-Georges avait été construite il y a un siècle, en terre. Elle menaçait ruine et constituait un tel danger que le gouverneur avait délivré un permis de construire pour sa reconstruction (fait rarissime), en juin 2010. Il avait donc également approuvé les plans de la nouvelle église. Mais, les travaux étant presque terminés, les musulmans ont commencé à manifester leur mécontentement.
Les manifestations ont pris de telles proportions que le 2 septembre fut organisée par les autorités une de ces fameuses « réunions de conciliation » qui ont pour but de faire accepter aux dhimmis les volontés des musulmans. Les coptes furent contraints d’accepter que soient enlevées de l’église les croix et les cloches (qui figurent sur le permis de construire) et les haut-parleurs extérieurs (ce qui est un fantasme, car aucune église copte n’en a). Le mardi suivant, les musulmans se réunirent devant l’église, pour exiger que l’on enlève aussi les six dômes. Or, si on enlève les dômes, l’église s’effondre… Mais il s’agit de supprimer tout ce qui peut permettre de reconnaître le bâtiment comme une église. Et les musulmans exigent qu’on l’appelle « foyer d’accueil ». Face à cette escalade, l’évêque d’Assouan a déclaré qu’il n’était pas question d’aller plus loin que ce qui avait été accepté lors de la réunion de conciliation « pour l’amour du pays, qui traverse une phase difficile ». Et il a lancé un avertissement à ceux qui « incitent à la violence sectaire », faisant appel à la sécurité militaire. Au matin du 9 septembre, deux blindés sont entrés dans le village, et le gouverneur militaire est venu en personne. Les musulmans ont prétendu que l’ancienne église n’était pas une église mais un foyer d’accueil, et que les coptes ne pouvaient donc que reconstruire un foyer d’accueil. Ces musulmans disaient être « les gens qui contrôlent les jeunes musulmans ». Du côté chrétien il y avait le curé, un prêtre de l’évêché, et des juristes, qui ont produit les documents officiels qui leur donnent raison. Les musulmans scandaient « Allahou Akbar », disant qu’ils allaient raser l’église. Les autorités préférèrent mettre fin à la réunion en promettant que « l’armée et les services de sécurité trouveraient une solution acceptable pour les deux parties avant de quitter le village ». La solution fut que les travaux sur l’église soient stoppés, qu’aucun office n’y soit célébré, et les musulmans étaient exhortés à ne pas se livrer à des violences…
L’association Egyptiens contre la discrimination religieuse a rapporté les faits auprès du cabinet du Premier ministre. Elle a publié une déclaration condamnant les projets de démolition des dômes de l’église et critiquant « l’évidente indifférence, pour ne pas dire la collusion, des fonctionnaires responsables de la sécurité ». Elle ajoute qu’elle tient le Conseil des armées pour responsable de tout atteinte aux coptes, à leurs propriétés (certaines récoltes ont déjà été incendiées) ou leur église, y inclus les cloches, les croix et les dômes. Naguib Gabriel, l’avocat qui dirige l’Union égyptienne des droits de l’homme, souligne que ce qui se passe à Elmarinab est un crime sur le plan du droit international. Il ajoute que « les Frères musulmans ont annoncé, juste après la révolution, qu’il sera désormais impossible de construire une nouvelle église en Egypte, et que les églises démolies ne seront jamais reconstruites, et que de même il n’y aura pas de croix sur les églises ni de cloches qui sonneront. » Je ne crois pas que les Frères musulmans aient annoncé cela publiquement. Mais il est fort possible qu’ils l’aient fait savoir à leurs affidés."
ID
A copier-coller à nos élus parisiens ?
SD-Vintage
les Frères musulmans : les amis d’Obama Sarkozy et Juppé
Simon
Et pendant ce temps, on permet aux musulmans de construire des mosquées chez nous…
C.B.
Qui s’est offusqué que les Suisses décident qu’ils n’acceptaient pas de minarets?
Artemis
Prions pour les Chrétiens persécutés en terre d’Islam dans les pays communistes, en Inde.
atry
on leur permet en france de prendre une ancienne caserne pour pouvoir prier alors pourquoi il ne laisse pas les chretiens en paix avec le seigneur