Florian Philippot, vice-président du Front National, s'indigne de la fiscalisation des allocations familiales :
"La fiscalisation des allocations familiales est inadmissible, elle
serait un très mauvais coup porté aux familles. Pour être rémunératrice,
elle ne toucherait évidemment pas seulement les plus riches d’entre
elles mais bien l’ensemble des classes moyennes déjà accablées d’impôts
et de taxes. […] Le soutien aux familles et des pensions dignes pour nos anciens sont
au contraire une dépense publique justifiée par la nécessaire vitalité
démographique et la solidarité entre les générations."
Bruno Larebière
« Quelle que soit votre nationalité, vous pouvez bénéficier des prestations familiales. » http://www.caf.fr/aides-et-services/s-informer-sur-les-aides/document-supprime/conditions-generales
Ça lui écorcherait la g…, à Philippot, de demander que les prestations familiales soit réservées aux familles de nationalité française (ou européennes) ?
MYRIAM
Diviser pour mieux manipuler et tuer…
Solidarité la vraie pas la solidarité pour faire plaisir aux politicards, ça fait des lustres qu’ils s’emploient à la détruire…
Le pilier d’un pays c’est la famille, ils savent que supprimer les allocations car c’est bien ce qui se profile va créer des pb dans les familles, enfin les nôtres.
Pour les autres les alloc sont investies ailleurs que dans l’éducation…
Robert Marchenoir
Il ne serait ni injuste, ni inefficace de moduler les allocations familiales en fonction des ressources.
De nombreuses allocations le sont déjà, et on a du mal à distinguer en quoi il serait juste de gaspiller le fruit du travail de tous, y compris des plus modestes, pour subventionner des riches qui n’en ont pas besoin.
Si vos revenus sont suffisants pour élever plusieurs enfants et que vous avez envie de les faire, ce ne sont pas des allocations qui vont vous y encourager.
A l’inverse, si vous avez des revenus confortables et que vous n’avez pas envie d’avoir une famille nombreuse, ce n’est pas l’existence d’allocations qui est susceptible de vous faire changer d’avis.
L’effet incitatif des allocations familiales n’est susceptible de jouer que pour les familles aux revenus les moins élevés, celles précisément dont le manque de moyens financiers pourrait constituer un obstacle à la décision d’avoir plusieurs enfants.
Or, avec le système actuel, ce que l’Etat donne d’une main à ces familles pauvres, par le biais des allocations familiales, elle le leur retire de l’autre afin de financer les allocations des familles riches.
En résumé, un système d’allocations familiales sans conditions de ressources :
a) Est injuste envers les pauvres,
b) N’est pas plus efficace, au regard de la natalité, qu’un système d’allocations modulées en fonction des revenus.
On ne peut pas, à la fois, réclamer une baisse des dépenses publiques, et la refuser quand elle risque de vous toucher personnellement.
[De fait, ce serait injuste, car ce sont les enfants des familles qui se sont privées du superflu qui paieront les retraites de ceux qui n’ont pas eu d’enfant. Si l’on veut encore décourager la natalité, il faut en effet s’attaquer aux allocs familiales, lesquelles ne sont pas des “dépenses publiques” car financées par les entreprises (et confisquées par l’Etat en 1945). La justice serait que l’Etat ne s’occupe plus des allocations familiales, qu’il voit comme la poule aux oeufs d’or qui vont lui régler ses problèmes. MJ]
Robert Marchenoir
J’ajoute que le point de vue catholique courant suppose que les allocations familiales sont un bien en soi.
Cela ne tient pas compte des nombreuses familles, en général immigrées ou d’outre-mer, où l’existence de nombreux enfants n’est pas tant dûe au désir de les élever, qu’à la contrepartie financière que cela procure.
L’expression populaire “d’argent-braguette”, née dans les DOM-TOM, ne laisse guère de doute à cet égard.
J’ai du mal à voir ce que cette motivation a de chrétien. Je la trouve plutôt sordide.
Ma théorie personnelle est qu’une part non négligeable de la révolte des enfants d’immigrés, de leur rage destructrice, de leur déséquilibre mental qui peut confiner à la pathologie, vient de la certitude, consciente ou inconsciente, qu’ils ont été conçus “pour les allocs”.
Certains d’entre eux se le sont entendus dire ; il y a des témoignages à cet effet.
Imaginez-vous cinq secondes dans cette situation ; il y a de quoi se foutre en l’air. Ou foutre en l’air la société.
Aux Etats-Unis, il y a d’innombrables témoignages qui montrent des écolières noires, dont l’unique ambition dans la vie est de se faire mettre enceintes le plus vite possible par un homme de passage, afin de passer le reste de leur vie entretenues par l’Etat.
D’où l’effroyable épidémie, dans les ghettos, de “mères seules”. Les pères ayant totalement disparu du paysage. Je vous laisse imaginer les maux sociaux qui en découlent.
Olivier M
Bruno Larebière, ça vous “écorcherait la gueule”, comme vous dites, de lire le programme du FN, où la priorité nationale aux Français pour les prestations sociales et familiales est inscrite en toutes lettres?
Florian Philippot a évidemment mis le doigt sur le sujet principal, la cohésion (et donc la survie) de la Nation par le lien générationnel entre les familles et les retraités.
En fiscalisant les allocations familales, l’Etat détruira la famille aussi sûrement que par le “mariage” des paires d’homos.
majacquet
@ Olivier Martinelli :
Mes respects !
C’est bien mouché.
xénophon
@ Olivier M.
On devrait regarder du côté des pays sans allocations familiales : aux USA la natalité des ”Blancs”, hispaniques comme non hispaniques, est très supérieure à celle des Européens de souche dans leurs divers pays, y compris en France, pays d’allocs Fam..
Or il n’y a pas d’Allocs Fam. aux USA.
Pourquoi cette différence ? Parce que la protection sociale et son système de redistribution à la française tue les familles et les classes moyennes. Les allocations familiales n’ont servi qu’à faire venir en France plusieurs millions de familles immigrées dont le pourcentage dans la natalité ”française” va mathématiquement exploser d’ici 2030-35. Dès les années 602 bien avant l’immigration de regroupement familial des Giscard-Chirac, notre natalité avait décru en pleine prospérité. Pourquoi cela ?
Il aurait été préférable de remplacer les allocs par d’autres mécanismes : liberté de la couverture sociale, liberté des retraites, fiscalité s’appliquant à tout revenu, même minime, afin que le lien entre dépense et aides de l’Etat ne soit pas rompu, et surtout plus fortes déductibilité sur les impôts, droits de succession, etc…..
Dire que ce sont les entreprises qui paient les allocations est inexact : les prélèvements sur les salaires affectent tout salarié. Seuls les inactifs de souche allogène perçoivent sans jamais avoir payé quoi que ce soit à la France, ni eux ni leurs ancêtres.
Sans allocs, nationalisées dès 1932 et étendues à tout salarié et toute famille durant la guerre, la France aurait eu plus d’enfants de souche depuis la fin des années 60 : les classes moyennes dépendraient maintenant moins de l’emprunt et de l’Etat, car elles auraient constitué des patrimoines très supérieurs et créé les centaines de milliers d’entreprises qui nous manquent, et qui ne survivent pas du fait du poids des prélèvements sociaux.
Il faut savoir ne pas faire des dogmes avec des modalités d’application de la DSE qui peuvent varier.
Nous Français de souche non arabo-africano- musulmans nous n’avons pas plus d’enfants que les autres européens : mais nous avons beaucoup plus d’immigrés, avec les Belges, qui ont eux aussi adopté les allocations familiales.
Une réflexion sur cela est incontournable.
Mais dans le moment présent, l’heure est à la défense du principe d’une politique familiale, bien que la redéfinir serait moins favorable à l’implantation de l’Islam.
Robert Marchenoir
Michel Janva : vous mélangez deux problèmes, celui des allocations familiales et celui des retraites.
Vous dites que “ce sont les enfants des familles qui se sont privées du superflu qui paieront les retraites de ceux qui n’ont pas eu d’enfant”.
Ce n’est pas vrai. Ce sont tous les enfants qui paieront les retraites de tous les retraités, que ceux-ci aient des enfants ou pas.
C’est le système de retraite par répartition. En ce qui me concerne, je suis contre, mais c’est celui que les Français ont voulu (et, probablement, veulent encore).
On ne peut pas réclamer les avantages du système de retraite par répartition (l’irresponsabilité individuelle, les conditions “garanties” d’âge de départ, par exemple) et refuser d’en assumer les contraintes (les actifs paient pour les retraités).
C’est un peu facile. Je vois actuellement les 99,9 % des Français qui ont “défilé dans la rue” pour “lutter pour les retraites” (c’est à dire réclamer le maintien du système par répartition), et en même temps, une part de plus en plus grande de ces 99,9 % commencer à paniquer, à renier ses engagements, et à dire qu’elle ne paiera pas pour les vieux.
Bien entendu, il serait scélérat de faire dépendre le niveau de retraite du nombre d’enfants que chacun a eu. Pourquoi ne pas euthanasier directement les retraités qui n’ont pas suffisamment engendré, tant que vous y êtes ?
Vous faites un lien entre le niveau des pensions et le nombre d’enfants qui n’a jamais existé juridiquement.
Soit on soutient un système par répartition, et alors cela implique la “solidarité” (laquelle est évidemment inconditionnelle, par définition) ; soit on refuse la “solidarité”, c’est à dire on refuse que les actifs paient pour les retraités (avec tous les risques d’instabilité que cela entraîne), mais alors il faut se déclarer en faveur d’un système par capitalisation, ou chacun est responsable de sa propre retraite par sa propre épargne tout au long de sa vie (avec un filet de sécurité complémentaire de l’Etat pour les cas marginaux).
C’est ma position, et c’est le seul système qui permet de garantir la viabilité des retraites, tous paramètres confondus — y compris le nombre d’enfants de chaque famille.
Cela suppose d’organiser la transition. Il n’est évidemment pas question de sacrifier du jour au lendemain une génération de retraités, en reniant les engagements de la nation à leur égard, eux qui ont cotisé toute leur vie pour les retraités d’hier (et largement à fonds perdus, en comparaison de la retraite qu’ils auraient pu toucher avec un régime par capitalisation).
D’autre part, il est scandaleux et injuste d’envisager de faire dépendre le niveau de retraite de chacun du nombre d’enfants qu’il a mis au monde, sauf à promouvoir une société nazie qui forcerait les gens à avoir des enfants, qui en fixerait le nombre obligatoire, etc.
L’enfant n’est pas une marchandise, ce n’est pas un produit qu’on fabrique à volonté. Voulez-vous punir les malades, les stériles, les insuffisamment fertiles, les impuissants, les célibataires, les homosexuels, les invalides, les pauvres, les laids, les veufs, ceux dont les enfants sont morts ? Voulez-vous fixer un nombre obligatoire d’enfants, et infliger des amendes en cas de transgression, comme en Chine communiste ?
Voulez-vous une société régie par une charia catholique, qui rentrerait dans les chambres à coucher ?
Le seul cas où un lien entre le nombre d’enfants et les pensions est légitime, c’est celui des sociétés primitives, où il n’y a pas de système de retraites !
Alors, effectivement, chacun fait des enfants dans l’espoir que ces derniers subviendront à ses besoins dans ces vieux jours. Mais cela suppose, naturellement, que l’Etat ne prélève pas du tout de cotisations de retraite ! L’Etat ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre !
Pour en revenir à la situation française, si vous gagnez 100 000 euros par mois et qu’on vous enlève (complètement !) les allocations familiales, vous ne vous “priverez (même) pas du superflu”.
Vous ne vous rendrez même pas compte de la différence, comme ce couple de médecins, interrogé aujourd’hui dans le Parisien, qui gagnait évidemment beaucoup moins que ça (6 000 euros, je crois), et qui pourtant était incapable de dire, de tête, combien d’allocations familiales il touchait.
Et qui avouait qu’il pourrait fort bien s’en passer.
Quant à la notion de ne pas se priver du superflu grâce à des allocations d’Etat… eh bien c’est ce genre de revendication qui a créé notre dette actuelle.
Les allocations de l’Etat ne sont pas faites pour permettre aux citoyens de se payer le superflu, et encore moins en temps de crise comme actuellement.
Les allocations sont faites, exclusivement, pour secourir les plus miséreux, ceux qui sont totalement incapables de subsister dans le système normal.
Je note que ceux qui hurlent à l’étranglement des “classes moyennes” (tout le monde se prétend “moyen”, désormais) le font avant même que le moindre barême n’ait été proposé.
C’est confondre la discussion sur le principe et celle sur les modalités.
Encore une fois, il faut être cohérent. On ne peut pas réclamer une baisse des dépenses publiques, et accepter que l’on donne des allocations aux plus riches.
Il y a bien d’autres allocations qu’il faudra supprimer dans les mois et les années à venir.
[Dans un système par capitalisation, sans allocations familiales, vous découragez les familles à avoir des enfants, car celles qui ont des enfants dépensent leur argent plutôt que de capitaliser. C’est pourquoi je dis que les enfants des familles paient les retraites des personnes qui n’ont pas eu d’enfant. Ce qui est le cas aujourd’hui.
Ajoutons que l’Etat vole l’argent des CAF puisque, contrairement à la désinformation, les CAF sont bénéficiaires et l’Etat ponctionne déjà les CAF pour financer la branche vieillesse. C’est pourquoi les CAF sont désormais déficitaires.
Les gens qui n’ont pas eu d’enfant, ou peu, ont pu économiser plus que ceux qui ont eu des enfants. Enfants qui financeront les retraites de tous et feront tourner l’économie à l’âge adulte. C’est pourquoi les allocations familiales ne sont que justice.
La majorité des familles ne gagnent pas 100 000/mois, vous le savez bien. Les allocations familiales n’ont pas pour objet d’aider les miséreux, elles sont là pour encourager la natalité et rendre justice, selon le principe qu’il faut donner à chacun selon ses besoins. Car il est normal qu’un chef d’entreprise paie de façon identique deux salariés qui effectuent le même travail, même si l’un est célibataire sans enfant, tandis que l’autre a une famille nombreuse.
MJ]