Dans un rapport dévoilé la semaine dernière, l’Insee constate qu’un tiers de l’empreinte carbone de l’Union européenne est dû à ses importations.
L’institut a comptabilisé les émissions directes des ménages, principalement liées à la combustion de carburant et d’énergie fossile, et les émissions indirectes, dues aux productions de biens et services.
Mais surtout, chauffez moins…
Giacomo
Les émissions de CO2 indirectes, induites par nos importations de biens manufacturés dans des pays à bas coût de main d’oeuvre, mais à fortes émissions de CO2 ne devraient pas être comptabilisées comme le fait l’INSSEE, car si ces industries ne nous avaient pas été subtilisées (pour ne pas dire carrément “volées”), du fait non seulement du prix de leur main d’oeuvre, de l’absence de règles et de contraintes sociales, et de l’absence de normes environnementales dans ces pays, elles seraient restées en Europe où elles produiraient des biens avec des émissions de CO2 bien inférieures.
Rappelons que la France produit environ 8500 $ de produits manufacturés par tonne de CO2 émise, quand la Chine ou l’Inde en produisent seulement 1500 $ et l’Allemagne 4500 $, et cela grâce à notre énergie électrique très décarbonée grâce au nucléaire.
Relocaliser ces industries en France serait salutaire pour le climat. Et cela parmettrait une réduction conséquente du chômage endémique chez nous.
Biem
Il faut aussi sortir du discours de propagande, fait de demi-vérités noyées par des semi-mensonges et des mensonges par omission :
Oui, l’activité humaine produit du CO2, mais l’impact de cette production sur le climat est dans l’épaisseur du trait, de l’ordre d’un demi-degré. Va-t-on se battre et ruiner la planète pour un demi-degré?
Oui, il y a un réchauffement du climat, mais celui-ci est très largement (outre le demi-degré) d’origine naturelle (lors de l’optimum climatique sous Charlemagne il faisait plus chaud qu’à présent – et les historiens parlent d’optimum…).
Oui, il y a corrélation entre CO2 et réchauffement, mais c’est le réchauffement qui conduit à un dégazage des océans et une hausse du CO2, et non l’inverse.
Et cerise sur le gâteau : le CO2 est un facteur limitant de la croissance agricole, donc plus il y en a, et plus on produit de blé et autre plantes nourrissantes. L’émission de CO2 est loin, très loin d’être une catastrophe…