Les éléments de langage distillés à longueur d’interviews et de prises de parole par la Ministre de l’Éducation nationale s’en tiennent à des objectifs évidemment consensuels et n’assument jamais le fond ni des termes et aspects qui sont pourtant omniprésents. Le Syndicat de la Famille dénonce une manipulation évidente et cette tromperie des parents et du public. Il appelle tous les parents à lire le programme lui-même : non pas seulement l’introduction et la synthèse, mais bien ce qui sera dit concrètement aux élèves, lisible à partir de la page 11 du document officiel publié le 6 février 2025 par le ministère de l’Education nationale.
Lutte contre la pornographie, connaissance de son corps et de ses émotions, apprentissage du consentement, prévention des violences sexistes et sexuelles, le tout par des « programmes progressifs, adaptés à l’âge des élèves ». Présenté ainsi, le programme d’éducation à la sexualité par Elisabeth Borne et ses services ne peut que faire consensus. « Éduquer à la vie affective et relationnelle » peut être utile pour des enfants, dès lors que la méthode suivie est respectueuse de leur maturité et de leur âge, et surtout sans la moindre idéologie dont les enfants peuvent être victimes.
La réalité est toute autre : idéologie du genre, lutte des sexes et obsession des « stéréotypes de genre » dès la maternelle et tous les ans, déconnection entre sexe et genre et questionnement sur l’orientation sexuelle à l’âge de 11 ans, sans compter la défiance à l’égard des parents… le contenu du programme est loin des promesses affichées.
- « Proposer et pratiquer des actions qui favorisent l’égalité entre les filles et les garçons, par exemple à propos de la répartition des espaces de cour disponibles et des jeux ».
- « Décrire et échanger à partir de la lecture d’albums ou d’imagiers en explicitant les assignations de rôle et les stéréotypes perceptibles. »
Ces exemples de rivalité obsessionnelle et déplacée entre les filles et les garçons s’adressent à des enfants de maternelles et d’élémentaires. Les élèves de CE1 sont invités à
« réfléchir à l’organisation et à l’utilisation des espaces de l’école : demander par exemple qui joue à quoi et où pendant une récréation. Proposer des stratégies pour une organisation et une utilisation plus égalitaire des espaces partagés ».
Cette approche clivante est inadaptée et repose sur une vision idéologique des rapports humains.
Le Syndicat de la Famille invite les parents à prendre connaissance du programme et à ne pas tomber dans le piège des éléments de langage servis sur les plateaux. Il faut évidemment se situer dans un esprit d’égalité, lutter contre la pornographie et contre les violences sexistes et sexuelles. Mais cela ne se fait pas à n’importe quel âge ni avec naïveté. Pourquoi attendre la 4e pour parler des ravages de la pornographie ? Avec ce programme, on allume la guerre des sexes dès la cour de récréation des maternelles, on invite les enfants de 11 ans à s’interroger sur leur identité sexuelle et leur sexualité (!), mais on ne parlerait pas de pornographie avant l’âge de 14 ans ?
« Le contenu du programme d’éducation à la sexualité est une mauvaise réponse à une vraie question. C’est regrettable. Et les efforts déployés par le ministère pour caricaturer les critiques formulées n’y changeront rien. Certains objectifs sont louables et font très largement consensus. Cela n’empêche pas de voir la réalité et les erreurs de ce programmes qui, en l’état, ne sera pas bénéfique aux enfants, loin s’en faut » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.
zongadar
Le programme s”aligne sur celui de l’oms ( https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf à partir de la p.39) mais si les termes sont plus vendables qu’en est-il en réalité puisque l’oms se veut être le maître de la santé mondiale?
Pitoune
Ce sujet est d’ordre moral et non civique. A ce titre, l’état, qui rappelons-le se prétend laïc, n’a aucun droit sur ce thème qui touche aux convictions propres, l’éducation en la matière est de la responsabilité exclusive des parents. Ils doivent garder la main sur la façon d’enseigner la vie affective en fonction de la maturité de leurs enfants et de la moralité qu’ils souhaitent leur donner.
Ceci d’autant plus que nous sommes actuellement gouvernés par des obsédés sexuels et sous couvert de protection, il s’agit d’une perversion à grande échelle dès le plus jeune âge.
Tout commentaire ou négociation sur le contenu d’un tel programme de la part de représentants des familles est une compromission.
La seule attitude qui convient est de résister et de refuser ces programmes qui sont déjà depuis bien trop longtemps dans la loi, mais non appliqués.
L’école a, me semble-t-il, d’autres priorités actuellement avec des niveaux en chute libre dans toutes les matières essentielles.
Qu’elle commence a assurer sa mission première avant de vouloir s’occuper de ce qui ne la regarde pas, même si nous ne sommes pas dupes de son véritable objet que trahit son nom : “éducation nationale” qu’il faudra bientôt renommer “éducation nationale et sexuelle” tant ce dernier point lui semble important pour mettre le peuple à sa botte.