Sous la plume de Philippe Oswald dans Famille chrétienne :
"Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a entendu le Planning familial, et lui seul : il a obtenu le droit de distribuer dans ses centres le RU 486 ou "pilule du lendemain", abortif médicamenteux. L’Assemblée nationale a entériné cette mesure en première lecture dans la nuit du 29 octobre. […] Cette nouvelle avancée de la "culture de mort" est survenue alors que Benoît XVI venait de défendre le droit à l’objection de conscience au 25e Congrès international des pharmaciens catholiques. […]
Mais nombre de pays – dont l’Italie – ne reconnaissent pas ce droit ou le combattent de plus en plus âprement. Au Chili, par exemple, le ministre de la Santé vient d’imposer une amende de 33 millions de pesos (460 000 euros) à trois chaînes de pharmacies qui ne distribuent pas la pilule abortive, en les menaçant de fermeture si elles n’obtempéraient pas. Mêmes pressions au Portugal où, six mois après la promulgation de la loi dépénalisant l’avortement, le ministre de la Santé demande à l’Association des médecins portugais de supprimer, d’ici à trente jours, leur clause de conscience concernant l’avortement, alors que la protection de la vie humaine est toujours inscrite dans la Constitution !
Ne nous leurrons pas. En ce 90e anniversaire de la Révolution soviétique et alors que l’Église vient de béatifier 498 martyrs de la guerre d’Espagne, le totalitarisme n’est pas mort. Et il n’est pas moins redoutable quand il prend le masque de la démocratie."