Pierre Lellouche,
secrétaire dʼÉtat aux
Affaires européennes, avoue dans un entretien au Financial
Times, le 27 mai, à propos du mécanisme de garantie
des dettes dans la zone euro qui apporte
un changement « sans
précédent » aux traités de l'UE :
"C'est un changement
énorme. Ce qui
explique certaines des réticences.
C’est expressément
interdit par les traités par la fameuse
clause de non-renflouement.
De facto, nous
avons changé le traité. Ce mécanisme
n’est rien de moins que
l'importation de la clause de
défensemutuelle de l'article 5
de l'OTAN appliquée à la zone
euro: quand un membre est
attaqué les autres sont obligés
de venir à sa défense." (source : YD)
Machin
Coup de force dans le silence des medias… Daoudal et quelques autres seulement l’avaient relevé.
Un modèle, la démocratie à l’européenne :
– on repasse par la fenêtre un traité rejeté par la grande porte,
– une fois le traité en vigueur au mépris des peuples, pourquoi donc le respecter ?
(si l’article 122 interdit absolument la création de ce genre de fonds d’entraide, ce n’est quand même pas par hasard).
Nous sommes désormais dans un état de fait, plus dans un état de droit. Non seulement Lellouche le reconnaît – “de facto” – mais il en est fier.
Ils viennent d’inventer le “coup d’Etats”, en s’y mettant à plusieurs !
RL
Bof, sachant qu’il avait été ratifié sans l’accord des peuples, rien de nouveau sous le soleil
Papon
Celà met en lumiere l’absence d’une Cour Supreme chargée de veiller au respect des regles.