Dans un entretien accordé au progrès, Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, s'exprime sur le travail dominical :
"Je crains que la loi telle qu'elle a été votée ne favorise l'évolution des mentalités, évolution consacrant un peu plus le triomphe de l'argent devenu Dieu. Le dimanche est un jour de joie et de solidarité. De joie car c'est le temps d'un repos physique mais aussi d'un repos du cœur. C'est donc le jour où la famille se retrouve, où on visite sa famille et ses proches ou ceux qui sont seuls et dans la peine. Pour cela, il faut du temps. Le dimanche, enfin, c'est le jour du Seigneur et c'est le jour de l'Homme. Je pense que ce jour nous met à l'abri des tentations auxquelles on cédera inévitablement si on ne met pas des garde-fous."
Lama12
Mgr Brincard connait la valeur des symboles, puisqu’il célèbre chaque année, en juin, une messe en souvenir des martyrs de la terreur ,dans la chapelle de Picpus à Paris.
Il bénit les restes de ces martyrs, ensevelis dans une fosse commune.
Dans ces conditions,pourquoi baptiser le dimanche (dies dominicus;jour du Seigneur),également “jour de l’Homme” ?
Jean
La question du travail le dimanche est surtout celle d’une stratégie: le dimanche est le jour des chrétiens. Pour éradiquer cette référence il faut laisser le code du travail parler. Ainsi, il faut bien une semaine à trente cinq heures et peu importe le jour chômé. Les juifs, les musulmans, les chrétiens, les athées doivent se référer à une durée légale. Hors les racines chrétiennes de l’europe, aucun argument net tenable pour le respect du dimanche… L’argument n’est donc pas économique, il est “civilationnel”… Les évêques ont raison de pointer du doigt l’argent roi, mais en fait il s’arrêtent en chemin. Il faut aller plus loin. Nous assistons à une déconstruction de l’Europe gréco latine et chrétienne… Peu l’on dit.
Eric
Droit dans la tempête, que les mécréants travaillent donc le dimanche, ils finiront par disparaitre d’eux-mêmes.
Papon
“Nul ne peut servir deux maîtres, s’il aime l’un il detestera l’autre…”