Lu dans L'Express :
"Les syndicats n'ont pas baissé les armes depuis 2009. Leurs actions en justice contre des enseignes s'avèrent même souvent payantes. Comme vendredi, au tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d'Oise), saisi par Force ouvrière: Bricorama a écopé d'une interdiction d'ouvrir le dimanche ses trente magasins franciliens, en l'absence de dérogation, ce qu'il a pourtant fait ce week-end… Le même jour, des syndicats ont aussi contesté, devant le tribunal administratif de Montreuil, une autorisation spéciale accordée au centre commercial Le Millénaire d'Aubervilliers, rappelle 20Minutes.
A Paris, l'Union syndicale CGT du Commerce et des services de la ville de Paris s'en prend aux supérettes, avec quatre vagues d'assignation en justice lancées ces derniers mois. Membre de la commission exécutive de l'Union, Annick Manceau met en cause "l'ouverture de ces petits commerces après 13 heures le dimanche, et le non-respect d'un arrêté préfectoral de 1993 posant l'obligation aux magasins de ne pas travailler, consécutivement, le dimanche et le lundi". La décision du tribunal de grande instance est attendue ce mardi. […]
Ce lundi sur France Inter, Xavier Bertrand a regretté que les grandes enseignes du boulevard Haussmann n'ouvrent pas le dimanche. La situation pourrait toutefois évoluer puisque Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat au Tourisme, a récemment annoncé q'une circulaire demanderait aux préfets de répertorier dans toutes les zones touristiques "les comportements des élus, les attentes des commerçants".
Au Sénat, la majorité de gauche a dégainé une proposition de loi pour "corriger les excès" de la loi Mallié: les dérogations se limiteraient "aux seuls établissements qui mettent à la disposition du public des biens ou des services destinés à faciliter son accueil ou ses activités de détente ou de loisirs, et que pendant les saisons touristiques". Débattu en novembre lors d'une séance houleuse, adopté en décembre, le texte interdit aussi d'ouvrir de nouveaux Puce (périmètres d'usage de consommation exceptionnels) et prévoit que seuls les commerces alimentaires de moins de 500 m2 pourront ouvrir le dimanche matin. Il généralise enfin l'obligation de conclure un accord collectif préalable, de branche ou interprofessionnel. La proposition n'a toutefois que très peu de chance d'être adoptée à l'Assemblée. […]"
Concernant la pseudo-liberté de choix du salarié :
"Le comité chargé de veiller au respect du repos dominical observe ainsi "une proportion trop importantes de décisions unilatérales de l'employeur, et ce alors que la loi Mallié prévoit l'accord par écrit du salarié et une garantie de non-licenciement en cas de refus. "Celles qui travaillent sont en majorité des femmes pauvres et précaires", rappelait aussi Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail socialiste, ce lundi sur Twitter. "
Dominique
Il n’y a des problèmes que depuis l’instauration de la république en ce qui concerne le jour du repos du Dimanche.
Sous la Monarchie, le Dimanche étant jour sacré, personne ne travaillait.
De plus, les corporations, non politisées, défendaient bien mieux les travailleurs que des syndicats politisés à outrance, et chaque corporation s’occupait d’un seul métier, alors que là, les syndicats s’occupant de tous les métiers, ils ne peuvent valablement les défendre. Sous la Monarhcie chrétienne, il y avait plus de jour de repos qu’en république athée. Si les Français étaient mieux informés, ils sauraient que la république, par haine de Dieu, avait interdit aux Français de se reposer le Dimanche et que la semaine de travail faisait dix jours ! Quand je pense qu’il y en a encore qui croient que la république, c’est mieux !