Xavier Bertrand a souhaité hier à Marseille :
"Les nouvelles crèches notamment, il faudra aussi qu’elles puissent être ouvertes sept jours sur sept quand il le faut. Parce que quand vous êtes commerçants, pourquoi vous n’auriez pas le droit d’avoir vos enfants à la crèche ?"
Il évoquait les conséquences sociales et familiales de l’extension du travail le dimanche.
Destruction du petit commerce et destruction du lien familial, le travail du dimanche créera un véritable tsunami sociétal.
Godefroi de Bouillon
Vive labeur …sauf le dimanche !
Ce tsunami sociétal cherche à renverser les trois piliers qui ont fondées notre civilisation chrétienne : la tradition, la famille, la propriété.
Noe
Le repos dominical avait tout son sens à une époque où le travail représentait une fatigue réelle pesant sur la santé des actifs. Cela est moins vrai dans un contexte où les services représentent l’essentiel de l’emploi avec une semaine de travail n’excédant pas quarante heures. Si l’on ajoute à cela le fait que la vie active se confond de plus en plus avec la vie privée, au sens où les limites physiques de l’espace laborieux sont de plus en plus floues avec les progrès du travail à distance, il existe de moins en moins de raison d’interdir aux personnes actives de travailler le dimanche. Dans les faits, on peut même considérer que le repos dominical n’existe déjà plus, étant donné le nombre de personnes qui travaillent en fin de semaine depuis leur ordinateur domestique. Il reste la justification religieuse, qui est effectivement la plus consistante, dans la mesure où elle oblige à conserver un équilibre entre la vie mondaine et la vie sipirituelle. Il vaudrait donc mieux défendre de dimanche par le rappel des droits de Dieu et du Royaume que par des arguments économiques. D’ailleurs le travail gagnerait à un surcroît de vie spirituelle qui ramènerait à une plus juste vision de la valeur du travail par rapport à celle du capital.