Frédéric Mitterrand consacre ce soir sur France 3 une émission au président des États-Unis. Il explique :
[…] D’autre part, le tsunami de diabolisation qui recouvre le phénomène Trump n’aide pas à comprendre ce qu’il est réellement. Au contraire, il contribue à le renforcer. Il me semblait important de voir les choses avec un autre point de vue: avec ce film, j’ai essayé de comprendre ce qui s’est passé, de comprendre son ascension et son arrivée au pouvoir alors que rien ne l’y prédestinait.
Qu’a-t-il de si fascinant?
J’ai découvert qu’il a souffert de ne pas exister aux yeux de son père qui privilégiait son frère aîné tout en leur inculquant qu’il fallait être «un roi et un tueur». Dès lors, il n’a eu qu’une seule obsession: bluffer son père. Un père qui martelait: «Attaque au lieu de te défendre, si on te frappe, frappe plus fort». […]
Je n’arrive pas à le détester! J’ai toutes les raisons de le combattre ainsi que tout ce qu’il représente, mais je trouve qu’il y a en lui une sorte d’immaturité affective…
Vous prenez le contre-pied de tout ce qui se dit sur lui. Pourquoi?
Je dis simplement qu’il faut arrêter de mener le combat contre Trump sur le thème «c’est un salopard, un idiot, un escroc…» ou se persuader qu’il va perdre les élections de mi-mandats aux États-Unis… Ce n’est pas en le diabolisant que nous aurons raison de lui!
La diabolisation a du bon…
philippe paternot
la technique stalinienne de salir l’adversaire plutot que d’argumenter…
idem pour le brésilien qualifié de fachiste, de raciste, de misogyne, de nostalgique !
la plèbe commence partout dans le monde à ouvrir les yeux, les oreilles et à se rendre compte de qui les méprise