Le secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, est attendu mercredi à l'Unesco pour intervenir sur l'Eglise et l'éducation. Il profitera de sa visite à Paris pour s'entretenir directement avec François Hollande. Le sujet de la nomination d'un ambassadeur français au Vatican, bloquée depuis janvier, sera très probablement abordé :
"Sur le fond, ceux qui côtoient de près le pape François expliquent que celui-ci n’a aucun grief personnel envers le candidat de l’Élysée. Son homosexualité discrètement assumée n’est pas en cause. En le recevant en privé le mois dernier, le pape a signifié que le problème ne concernait pas la personne elle-même mais ce qui est considéré comme une instrumentalisation par l’Élysée de cette nomination, au départ bien accueillie par le Saint-Siège. « Il a senti que François Hollande voulait lui forcer la main et il ne cédera pas », répètent des proches. En somme, le pape ne veut pas que son agrément puisse servir de caution au mariage homosexuel. Vu de Rome, la balle revient donc dans le camp français. Le Saint-Siège attend qu’il règle le problème créé par la gestion politique, jugée malheureuse, de cette nomination."