Dans à un article publié par le quotidien italien La Repubblica, dimanche 13 juillet, le fondateur et ancien directeur du quotidien, Eugenio Scalfari, qui a été reçu par le pape François au Vatican, le 10 juillet, aborde un certain nombre de thèmes sous la forme d'un entretien avec le pape (traduction ici par Benoît-et-moi).
"[On] ne peut, ni ne doit parler d’aucune manière d’une interview au sens habituel du terme, comme si était rapportée une série de questions et de réponses illustrant avec fidélité et certitude la pensée précise de l’interlocuteur".
"Comme il l’a déjà fait dans des circonstances analogues" les paroles que l'auteur attribue au pape, entre guillemets, sont
"le fruit de sa mémoire de journaliste expert, non une transcription précise d’un enregistrement, et encore moins d’un contrôle de la part de l’intéressé à qui sont attribués ces propos".
"Donc, si l’on peut estimer que l’ensemble de l’article rapporte le sens et l’esprit de l’entretien entre le Saint-Père et Scalfari, il convient de rappeler avec force ce qui a déjà été dit lors des précédentes "interviews" apparues dans La Repubblica, à savoir que les expressions citées dans la formulation rapportée, ne peuvent être attribuées avec certitude au Pape."
Il attire l'attention sur deux passages qui ne sont "pas à attribuer au Pape", à savoir que parmi les pédophiles, il y aurait aussi des cardinaux, et que le Pape aurait dit à propos du célibat des prêtres qu’il "trouverait des solutions".
"curieusement, les guillemets sont ouverts, mais pas refermés… Il manque simplement les guillemets de fin…. Oubli ou reconnaissance explicite qu’on fait une manipulation pour les lecteurs ingénus ?"