Voilà qui fait désordre au sein de LREM. Le député LREM de la première circonscription de Haute-Garonne Pierre Cabaré est visé par une plainte de la part de l’une de ses anciennes collaboratrices. Suppléante du député, devenue assistante parlementaire, Lucie Schmitz a déposé plainte pour « harcèlement moral, harcèlement sexuel et agression sexuelle ».
Depuis le début de son mandat, il y a deux ans, le parlementaire s’est séparé de sept de ses collaborateurs : deux ont été licenciés, trois autres ont fait l’objet d’une rupture conventionnelle. Deux enfin n’ont pas été renouvelés au terme de leur période d’essai.
Un attaché parlementaire a été licencié en décembre dernier pour « comportement inapproprié », après que ce dernier a reproché au député des gestes déplacés à l’encontre de Mme Schmitz. Cet ex-collaborateur , qui a intenté une action aux Prud’hommes contre son ancien employeur et qui a gagné en référé, affirme avoir été témoin de propos et de gestes inconvenants de la part du député à l’encontre de Lucie Schmitz.
Cependant son cas devient épineux pour la majorité en plein Grenelle contre les violences faites aux femmes. Alors que Pierre Cabaré est Vice-Président de la Délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Marlène Schiappa, qui vient de lancer le Grenelle des violences conjugales, n’a pas réagi.