Sur Polemia, Yvan Blot plaide pour la démocratie directe. Extraits :
"l’oligarchie au pouvoir en Occident préfère le court terme et néglige les intérêts à long terme de la nation. On le voit dans des sujets aussi cruciaux que la natalité, l’endettement public, l’immigration, l’insécurité. Cette prédominance du court terme est typique des gérants et non des propriétaires. L’électeur de base a, sauf s’il est assisté, un comportement patrimonial, si ce n’est pour lui, pour défendre ses enfants : le long terme le concerne. L’élu pense plutôt d’abord à sa réélection. Notre société a organisé la déresponsabilisation des décideurs : fonctionnaires, partis, syndicats, medias, oligarchies d’affaires échappent aux sanctions de la responsabilité : une grande banque ou un grand journal en péril fera appel à l’Etat, c’est-à-dire au contribuable auquel on ne demande pas son avis (sauf en démocratie directe). […]
La France a montré que le verrouillage des institutions a toujours été très fort et l’incapacité à se réformer patente : la liste des révolutions est longue […]. Quand aura lieu la prochaine ? Il suffit de voir la liste des intérêts négligés, voir « trahis » par la gauche sur les sujets suivants qui intéressaient pourtant sa clientèle populaire : l’immigration, l’insécurité, l’environnement, la spoliation fiscale (elle touche plus de monde qu’on ne le croit) : sur tous ces sujets, la droite n’a pas été brillante non plus.
Pour l’économiste Hoppe, la crise est inévitable : la combinaison du vieillissement, de l’immigration, de l’endettement public va conduire à une explosion financière et à l’effondrement de notre soit disant modèle économique et social dirigiste."